Enfin quelqu'un sur qui je peux compter...techniquement.[Pv: Lucia][Terminé]

Sue le chemin, Lux n'avait croisé âme qui vive. Il ne savait pas combien de personnes participaient, mais il avait quand même espérait croisé au moins une personne. Tant pis. Il allait mourir tout seul. Ses pieds lui faisaient atrocement mal. Partout n'était que misère et désolation. Tout était mort. Malgré cela, il se sentait observé. "Calme-toi. Ce ne sont que les caméras qui te surveillent. Ce ne sont que des millions, voir plus, de téléspectateurs qui sont en train de se régaler de ta misère..."
Il avait marché une bonne heure avant d'atteindre le centre commercial. Heureusement pour lui, des panneaux indiquaient régulièrement l'itinéraire. Il était d'une taille modeste. Avec une grande surface, qui devait être Auchan ou une autre connerie dans le genre, un magasin de sport, et une boutique de mode ! Il y pénétra donc. Très vite il trouva des vêtements qui fort heureusement, avaient échappés aux mites. Il trouva donc un jean noir troué au niveau du genou gauche, une chemise étrangement blanche et une paire de basket. Il se sentait mieux ainsi. Il repensa aux moments magiques où il faisait les soldes avec sa mère....Le bruit d'un objet tombant le sortit de sa rêverie. à l'angle d'un mur, il laissa juste dépasser sa tête. La silhouette se rapprocher de plus en plus...

Tu te balades dans le quartier commerçant, tu ne sais pas exactement ce que tu cherches, mais tu souhaites juste voir ce qu'il reste en boutique. Oui, car après le passage de plusieurs participants, les boutiques deviennent de plus en plus vides au fil des jours. Tes pas sont toujours aussi légers, tu marches de ton éternelle démarche enfantine. Aujourd'hui tu es habillée d'un banal short en jean et d'un débardeur bleu azur, allant parfaitement avec tes yeux. Tes chaussures sont de simples ballerines noires sans fanfreluche et autres choses futiles. Mais tu as tout de même fait un petit effort pour être un peu plus originale, tes cheveux, d'habitude lâchés avec seulement deux tresses sur le devant, sont désormais coiffés en deux grandes couettes, te donnant un peu plus l'air d'une gentille petite fille. Tu te déplaces dans la grand-rue, observant la vitrine des divers magasins. Tu reconnais un magasin de sport, une grande surface, une vieille boulangerie sur le point de s'écrouler et... enfin quelque chose que t’intéresse. Parce que oui, tu es bizarre Lucia, folle et bizarre, mais tu restes une femme et les femmes aiment faire du shopping, même dans un jeu aussi macabre, même en danger, elle aime acheter. Enfin, là il ne s'agit pas d'acheter, mais plutôt de prendre sans demander la permission à personne, de toute manière tout le monde s'en fout, il n'y a plus aucun vendeur ou vendeuse. Le quartier est vide de tout commerçant, autant ce servir, non . Tu te diriges donc vers le magasin de vêtements. Même si ton armoire est pleine à craquer de toutes sortes d'habits, allant des robes jusqu'aux sous-vêtements en passant par les pyjamas etc.Au fait, ma jolie Lucia, il serait temps que tu te mettes à la recherche de ton coéquipier, non ? Tu n'as même pas commencé les recherches, parce que honnêtement, tu t'en fous, hein ? Tu te fous de tout, de toute façon. Toi, tant que tu t'amuses, ton coéquipier peut bien attendre. Tu te débrouilles très bien toute seule, tu connais cette ville mieux que quiconque après tout.

Tu pénètres donc dans les magasins, devenu sale par le temps. Des dizaines de rayons, autrefois pleins à craquer de vêtements, ne servait qu'à entreposer la poussière désormais. Tu t'approches du rayon qui est, normalement, remplis de robes et de jupes, mais tu ne tombes que sur un rayon vide, sans rien hormis des toiles d’araignées et d'autres insectes écœurants. Tu soupires, tu ne dénicheras rien ici. Tu te retournes quand, sans faire exprès, ton pied cogne dans un meuble servant à entreposer les chaussures. Celui-ci tomba dans un bruit sourd tout en faisant de lever un nuage de poussière qui te fait doucement tousser. Tu stoppes ta toux quand tu sens un regard posé sur toi. Il y a quelqu'un ici, et tu ne te trompe jamais sur ce genre de choses, n'est-ce pas, Lucia . ... Bon, presque jamais. Tu te tournes et te diriges vers l'angle d'un mur. Pourquoi là précisément, comme ça. De toute manière, s'il n'est pas là, il est sans doute autre part. Mais tu as raison. Quand tu arrives vers l'angle tu vois un jeune homme, de ton âge sans doute, brun aux yeux verts. Tu lui souris en s’approchant un peu plus.

« Te serais-tu perdu... ? »

Tu le fixes de ton regard bleuté et attends une simple réponse de sa part.

La silhouette laissa place à une jeune fille à l'air enfantin. Lux ne relâcha pas son attention. Comme il le disait toujours, "les apparences sont souvent trompeuses."
Elle était blonde aux yeux bleus. Peut-être était-elle celle qu'il cherchait ? Il respira profondément, prit d'un mouvement discret son couteau, le cacha dans sa poche et s'approcha de l'inconnu. D'une voix encore hésitante, il lui répondit:

-Je crois bien que personne ici n'est vraiment perdu. Nous nous trouvons dans le Jeu. Où que nous allions, nous sommes en danger. Pour être perdu, il faut chercher un endroit. Et pour l'instant je n'ai aucun endroit....Dis-moi. Serais-tu Lucia Alessandrini ? Si c'est le cas je suis ton coéquipier. Si ce n'est pas le cas, passe ton chemin je te pris...

Il croisa les doigts intérieurement. Il se souvenait que dans ce jeu, tout le monde était ennemis.

Tu soupires, tu soupires et tu t'emmerdes. C'est le cas de le dire, Lucia. Ce mec t’intéresse autant qu'un caillou pourrait t’intéresser. Autant dire, qu'il t'ennuie profondément. Personne n'est vraiment perdu ? Nous sommes dans le jeu ? Comme si, toi, Lucia, tu ne le savais pas déjà. Et dire, que tu as hérité de gars en tant que coéquipier, si tu croises le guide un de ces quatre, il faudra que tu lui dises ta façon de penser. Tu pars t’appuyer contre une des étagères permettant d'entreposer les vêtements que le magasin propose... enfin, que le magasin, proposait. Tu n'as absolument pas envie de dire ton identité à ce mec. D'une part, car sa réponse ne te plait pas et d'une autre, parce que tu t'ennuies tellement que tu n'as pas envie d'être gentille avec lui. Tu lui fais toujours ton même sourire de gamine, bien qu'il soit légèrement agacé.

« Et pourquoi te dirais-je mon nom ? Comme tu le dis si bien nous somme dans le jeu, ici tu ne peux faire confiance à personne, même ton propre coéquipier... »

Tu le regardes de haut en bas en rigolant mesquinement, il a l'air aussi paumé qu'un chaton. Passer ton chemin ? Tu vas le faire de ce pas, n'est-ce pas, Lucia ? Toi, après tout tu t'en fiches que lui, crève. Toi, tu sais te débrouiller seule, pas besoin d'un enquiquineur collé à tes pieds. Tu bailles, signe de ton agacement. Tu es une gamine, Lucia... tu pourrais faire quelques efforts, non ? Et bien, non, tu préfères rester une gamine. C'est plus amusant, d'après toi.

« Et puis, je n'ai pas envie de te donner mon nom, tu ne m’intéresse pas. »

Ton caractère de gamine te perdra, Lucia. Autant tu peux être une charmante gamine aux airs remplis de candeurs, un large sourire collé à tes lèvres, autant tu peux être une véritable peste avec ceux qui te font chier. Comme ce jeune homme, par exemple... Ton regard le fixe toujours, mais ton sourire à juste disparu. Cette fois, ton corps bouge et se dirige vers la sortie.
« Dis-toi qu'il n'y a rien de personnel là-dedans, c'est juste que ta tête me revient pas. »

Et tu sors du magasin, te dirigeant vers un nouveau.

Décidément, cette fille était des plus étranges. Et des plus dangereuses compte tenu du contexte dans lequel Lux se trouvait. Son départ le soulagea. Peut-être était-ce sa coéquipière, ou peut-être pas. Au fond il s'en fichait. Personne ne pourrait l'aider. Il accepta cette éventualité comme on accepte de respirer l'air qui nous sert à vivre. Il décida de se mettre en route vers un abri pour les prochains mois qui allaient s'avérer très difficiles. Mais avant, il alla vérifier les denrées. Il savait qu'il y avait peu de chance qu'il en trouve, mais il devait y aller. Il enjamba le portillon défoncé et pénétra dans le supermarché. Partout, il voyait des traces de luttes. Plus rarement des traces de sang. Des hommes et des femmes avaient livrer bataille pour de la nourriture. Tels des animaux. Bien évidemment tout avait déjà été prit. Des mouches volaient par ci par là. Nées de la décomposition des aliments depuis longtemps pourris. étrangement, tout cela le laissait de plus en plus de marbre...Il sortit 20 min plus tard. Déçu et dépité.
"Peut-être que finalement je dois quand même retrouver ma coéquipière..."

Alors que tu pensais enfin t'être débarrassé de celui qui t’ennuyait, voilà que tu le vois à la sortie d'une grande surface, un regard dépité sur le visage. Il venait enfin de se rendre compte que tous les magasins de cette rue étaient vides. Pas trop tôt. Tu comptais rebrousser chemin, quand tu te souvins d'une des règles de The Game. Si jamais ce gars meurt, Lucia. Tu peux dire adieux au monde des vivants. Et shit. Comme tu dis, Lucia. Shit. Tu soupires pendant un long moment, puis te décides enfin à aller vers cet empoté. Oui, tu n'as pas beaucoup d'estime pour lui. Même pratiquement pas, devrais-je dire. Tu te diriges donc vers lui, mais sans sourire cette fois. Tu parais plus adulte quand tu es ennuyé, tu fais ton vrai âge, au moins. Tu te postes devant lui, bras croisés sur ta poitrine, regard las. Une fulgurante envie de boire une bouteille de vodka vient te titiller l'estomac. Tu iras après, à la discothèque il y a des centaines de bouteilles de dizaines d'alcools différents. Tu le fixes de tes yeux bleus. Si tu avais eu des fusils à la place de tes perles saphir, tu l'aurais sans doute fusillé sur place. Et c'est ce faiblard qui allait participer à The Game ? C'est ce faiblard que tu devras te coltiner pendant tout le jeu ? Tu soupires une énième fois. Tu aurais espéré mieux, mais maintenant que tu as hérité de lui en tant que coéquipier, tu n'as plus le choix, de toute façon.

« Oui, c'est moi Lucia. Je suis donc ta coéquipière. Et ce n'est pas la peine de chercher, tous ces magasins sont vides. »

Ta voix est froide et dure. Tu commences à en avoir marre de voir sa tronche. Mais tu n'as pas le choix, Lucia. ici, tu n'as pas le droit de faire un caprice en voulant changer à tout prix de coéquipiers. Non, tu prends ce que l'on te donne et c'est tout. Bien que ton envie d'aller gueuler chez le guide soit très forte. Tu restes donc là, à le fixer, lui et ses yeux verts. Lui et son regard paumé. Il t'énerve. Au plus au point. Mais tu ne dis rien. Tu restes muré dans le silence.

Le hasard fait bien les choses. En voici une nouvelle preuve.

~Oui, c'est moi Lucia. Je suis donc ta coéquipière. Et ce n'est pas la peine de chercher, tous ces magasins sont vides.~

"Non, sans blague ?"

Il ne savait pas s'il devait croire ses paroles. Après tout, si elle ne l'était pas, il lui suffirai de l'éliminer... Il se surpris à penser ce genre de choses.

"Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ? Me voilà à penser à la mort de quelqu'un ! C'est affreux. Mais en même temps logique..."

-Bon et bha c'est cool. Je dirais bien que je suis enchanté de te connaître mais je te mentirais. Alors, je te souhaite une bonne journée.

Sur ce, il s'en alla aussi simplement. Cette fille l'exaspérait. à croire que le Maître du jeu l'avait spécialement choisie pour lui casser les pieds. Il lui restait encore quelques soupçons de peur. Mais ce n'était plus suffisant pour rechercher la compagnie d'une empotée pareil.

-Bon et bha c'est cool. Je dirais bien que je suis enchanté de te connaître mais je te mentirais. Alors, je te souhaite une bonne journée.

Tu le regardes partir dans le sens opposé au tien. Tu ne tentes pas de le rattraper. Tu t'en fous finalement de crever si lui crève. Non, toi tu aimerais crever pour que lui crève par ta faute. C'est mesquin, Lucia, même carrément mauvais. Mais tu t'en fous. C'est ce que souhaite le Maître du Jeu, que vous deveniez tous fous et que vous ne pensiez qu'à une chose, tuer pour survivre. Sauf que dans ton cas, survivre tu t'en fous pas mal. Cela ne t'intéresse pas plus que ça. Une fois que la silhouette du jeune homme a disparu, tu te retournes et te diriges vers la grand-rue, pour rejoindre les habitations. S'il avait juste eu un minimum de cervelle, il t'aurait suivie et tu aurais été assez généreuse pour lui offrir un toit et de quoi se nourrir, mais il en a décidé autrement... c'est son choix et tu t'en fiches. Tu retournes donc dans ta demeure, prendre une douche profiter de tes provisions et dormir pendant deux bonnes heures. ça, c'est du programme, Lucia.

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» Pire que le Diable [Pv Lucia ~][Terminé]
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