Détournement mineur ~ Pv Lucia A.

Elle avait ouvert les yeux et l'avait regardé avec ses saphirs, plongeant dans ses prunelles jusqu'au fond de lui même, comme si elle voyait à travers de lui et de ses larmes. Il avait couper le contact visuel pour se concentrer sur la route. Où allait-il? Bonne question, mais Xerxès s'en foutait. Il s'en contrefichait, tant que ce n'était plus un endroit où les portes explosaient, où les pièges se déclenchaient comme la mort dans ce jeu, et où il risquait de perdre sa vie en même temps que d'enlever celle d'une innocente. Il se trouve idiot. Tout le monde est innocent, au départ. Il soupira, au moment même où un doigt froid vint frôler sa joue. Le jeune homme s'immobilisa et baissa de nouveau ses yeux verts vers la jeune italienne dont il ignorait toujours le nom, au creux de ses bras forts, qui avaient d'ailleurs quelques temps auparavant tenu la jeune fille par la gorge. Le Britannique se surprit à frissonner d'effroi, mais il ne pouvait s'empêcher d'imaginer sa soeur, au bout de ses doigts, alors qu'il étouffait la blonde... Une paume vint le tirer de ses pensées. Il s'étonna de la capacité qu'il avait à se perdre dans ses songes, alors qu'il n'était pas du type lunatique. C'était ses yeux bleu qui l'égarait. Alors qu'elle essuyait ses larmes - chose bien inutile d'ailleurs, mais il ne le dit pas- il se mit à capturer du regard chaque détail de son visage qu'on aurait dit sculpté par Michel Angelo lui-même. C'était un visage d'ange, mais dès qu'elle ouvrait la bouche, Xerxès savait qu'elle avait le don de l'insupporter. Mais pour l'instant, il était bien, dans le calme... Sa main retomba, et il se remit à respirer, se trouvant tout à coup stupide. Mais elle semblait aller mieux et se retira de son étreinte, posant ses petits pieds chaussés au sol sombre et sale. Elle semblait toujours aussi fragile, mais il se souvint de la première image qui était apparue dans son esprit lorsqu'il l'avait vu : une poupée en porcelaine. Elle tenta de nouveau de chassé ses larmes et Xerxès eut envie de lui dire que c'était inutile. Un peu d'eau suffira.

La blonde se retourna et il attend. Elle devait certainement avoir quelque chose à lui dire, quelque chose comme ''Trésor, merci d'avoir jouer avec moi ♫'', mais sa voix ne vint pas. Elle regardait plutôt quelque chose, comme intriguée, ou même plus, mais un coup de feu déchira le silence de la nuit. Xerxès leva aussitôt la tête, sur ses gardes, les muscles tendus, prêt à se jeter dans l'action, pour se souvenir qu'il n'avait pas d'arme et une gamine à ses côtés. Gamine qui s'emparait dans sa bonne main sans crier gare, pour foncer dans les dédales de rues et ruelles. Le jeune homme était surpris, ahuris même, mais ne dit rien et se laissa entraîner par la course des petites jambes de la jeune fille. Il apprécia un moment la douceur de sa petite main, si frêle dans la sienne, mais il se demanda bien vite où elle allait le mener. Il ne lui faisait par entière confiance, car, après tout, pourquoi lui voudrait-elle du bien, à lui qui avait tenter de la tuer? Les larmes coulaient toujours, mais il ne les sentait plus. Finalement, il décida que suivre la jeune fille était toujours mieux que de rester planté là, sans rien faire. Advienne que pourra. Who will live will see. Que sera, sera.

Un nouveau bruit de gun, et la jeune homme tourna la tête, tentant de voir, d'apercevoir. Son coeur se serra.Et si c'était Bridget? Qu'est-ce qui serait pire? La voir morte, ou tenir le fusil qui vient d'achever un participant? Il l'ignorait. Et ne voulait pas y penser. Quel lâche. Xerxès ne savait plus dutout où il était, mais après un moment, ils ralentirent le pas devant une maison qui semblait relativement en bon état. Sans lâché sa main, la jeune fille entra dans la maison -sans oublié le déclic, qui avait fait sursauter Xerxès, avant qu'il ne se rende compte que c'était que la clé dans la serrure. Quel con.- et pénétra dans la première pièce: le blanc l'assaillit d'abord, puis il repère un canapé et le tout se calme. Mais avant de s'évâcher, il avait d'autres choses à faire.

« Fais comme chez toi, la porte est ouverte si jamais tu veux partir. Tu trouveras de quoi soigner ta main dans un tiroir de la cuisine. »

Tien, il avait presque oublier la voix qu'elle avait, avec tout se stress. Elle lui montra la pièce du doigt et il acquiesça, surprit par son comportement. Il ne méritait pas tout ça. Mais il ne dit rien, ne sachant pas comment le dire. Elle sourit et se dirigea vers une pièce, alors qu'il la suivit du regard jusqu'à ce qu'elle disparaisse. Après quoi, il laissa échapper un profond soupir en glissant une main dans ses cheveux bruns en bataille.

- Rubbish, murmura-t-il, avant de froncer les sourcils à cause d'un petit sursaut de douleur. Il regarda sa main et se souvint de sa blessure. Et des larmes.

Il se dirigea vers la cuisine, ouvrit le robinet du lavabo, retira ses bandages, nettoya sa plaie. Pas question d'avoir une infection, ça serait beaucoup trop stupide. Et il avait déjà dépassé son quota de stupidité. Il trouva ensuite un bandage propre et digne de ce nom, et pansa sa main, avant de se jeter de l'eau dans le visage afin de nettoyer ses yeux.

- Bon sang...!

Ça faisait un bien fou. Il resta un moment appuyé sur le lavabo, regardant l'eau s'écouler le long de son nez. Il fatiguait. Mais il avait terriblement envie de quelque chose... Quelque chose qui pouvait très bien se trouver ici. N'avait-elle pas dit de faire comme chez lui? Xerxès se mit alors à fouiller les armoire en bois, à la recherche de... Ah! Il tomba sur une bouteille de whisky au trois quart pleine. Il sourit victorieusement et se dirigea de nouveau vers le ...salon. Il s'assit dans le canapé, ne prit pas la peine de se prendre un verre et bu à même la bouteille. Le liquide lui brûla la gorge avec délectation et il soupira d'aise. Il laissa allé sa tête vers l'arrière, une main sur la bouteille, l'autre sur le visage. Il était bien. Il était presque comme chez lui. Sauf qu'il ne l'était pas. Il était dans un cauchemar. Un cauchemar qui pouvait tourner bien pire qu'il ne l'était maintenant. Il bu une autre gorgée. Puis une autre. Et une autre encore. Il tenait bien l'alcool. Ou du moins, ça ne paraissait pas trop lorsqu'il était saoul. Sa voix restait la même, ses yeux avaient quelques moments de fixe, mais c'était surtout son jugement qui en était affecté. Il était plus prompt à la colère, à la violence...et à écouter ses pulsions. Il décida de se lever pour aller s'écraser dans un lit - il ne savait pas où s'était, mais il allait bien finir par trouver, non?- et prit la première porte dans le couloir. Par chance, il tomba sur une chambre. La chambre de la jeune blonde. Qui était là, devant lui. Les cheveux humides, son parfum entêtant partout dans la pièce.

[Désolé du retard. Et de l'attente x_x]

Tu es face au miroir, tu fixes ton reflet d’un œil fatigué. Malgré ton apparence souillée, à l’instant, ton aura angélique reste la même, du moins, pour nous. Mais toi, Lucia, toi tu ne vois qu’une chose sur ta peau d’une blancheur laiteuse, qu’une chose sur ta carrure aussi frêle que celle d’une gamine de 13-14 ans. Du sang. Partout, sur ton corps, sur ton visage, du sang. Cette couleur pourpre qui a le don de te fasciner ainsi que de te dégouter. Tu voues une véritable obsession, comme une véritable aversion pour cette substance carmine et épaisse... Mais à qui est ce sang, Lucia… ? Tu poses ton front contre la paroi fraiche du miroir. Soupirant à son contact. Tu fermes les yeux, et comptes les secondes. Des secondes qui te sont bienfaitrices, te permettent de faire le point, non sur la situation. Car tu as déjà vécu bien pire, il faut bien le dire. Alors savoir qu’un inconnu fouille dans tes placards pour trouver de quoi soigner sa main, cela te fait ni chaud ni froid. Tu t’en fous, même. Tu attends encore quelques instants de pur calme, avant de commencer doucement à te déshabiller, envoyant valdinguer ta robe dans l’évier le plus proche. Tu devras la nettoyer à la main, si tu veux avoir une petite chance de faire partir la crasse de celle-ci. Tu passes une main dans tes cheveux d’or, devenu aussi sale que ta robe. Puis tu passes doucement tes mains dans ton dos, de manière à dégrafer ton soutien-gorge. Car malgré que tu aies l’air d’une véritable gamine, aussi innocente et agaçante que telle, tu as des formes. De très jolies formes d’ailleurs, qui, avouons-le, arrange bien les personnes qui se retrouvent dans tes bras et sous tes draps. Une fois le dernier bout de tissu, cachant ton corps nu, sur le sol, tu te diriges immédiatement sous la douche. Actionnant celle-ci avec un certain soulagement. Tu reçois les premières gouttes sur ton fin corps, frissonnant d’abord à leur contact, puis fermant les yeux et levant ton visage vers la douche, pour profiter pleinement de cette divine invention qu’est l’eau chaude. Tes cheveux, humidifiaient te colle à la peau, et deviennent plus lourds. Tu te tournes et appuies ton dos contre la paroi de la douche, paroi carrelée et glacée qui te donne des frissons les longs de la colonne vertébrale. Tu observes le sang mêlé à l’eau s’engouffrait dans le siphon pour rejoindre les égouts de cette ville. Tu décides enfin de prendre le savon se trouvant dans le récipient prévu à cet effet, collé à une des parois de la douche. Oui, du savon, car ici, à moins de s’appeler Dieu, il est impossible de trouver une bouteille de gel douche. Donc, pas de « parce que je le vaux bien », ici. Juste un savon qui sent le chocolat. Oui, parce que, quand même, quitte à prendre un savon dans un magasin désert, autant en prendre un qui sent bon. Tu commences donc à te laver minutieusement, faisant partir toutes les traces de saletés, de sang et de poussière de ton corps. Puis tu prends une bouteille pratiquement vide de shampoing à la vanille et au lait d’amande douce… bien que tu ne saches absolument pas quelle odeur a le « lait d’amandes douces », tu te dis que tant que ça sent bon, tu t’en fous. Tu te laves donc les cheveux frénétiquement, jusqu'à ce que plus aucune trace de crasse ne s’y trouve. Une fois ce long rituel passé, tu te rinces avec vitesse et éteignait la douche. Tu sors de celle-ci en frissonnant à cause du changement de température. Tu t’enroules dans une serviette sèche et commences à sécher tes cheveux d’une deuxième, une fois que ceux-ci te semblent à peu près secs, juste humides. Tu commences à les coiffer avec un peigne se trouvant sur le lavabo. En attendant, savoir ce que peut bien faire l’inconnu te turlupine légèrement. De plus, dans cette salle de bain, tu ne peux rien entendre du reste de la maison. Tu fixes à nouveau ton reflet de tes saphirs. Le sang est toujours là. Il sera toujours là de toute manière. Tu auras beau prendre une douche toutes les minutes, frotté inlassablement ton corps pour le faire partir, il est et sera toujours là. Mais tout ça, c’est dans ta tête, n’est-ce pas, Lucia ?

Une fois tes cheveux démêlaient, et ton corps sec. Tu sors de la salle d’eau, toujours enroulée dans une serviette. Si te montrer dans cette tenue te gênait ? Non, pas plus que ça. Tu n’as pas honte de ton corps, alors pourquoi devoir le cacher jusque dans ta propre demeure ? Tu n’es pas une exhibitionniste pour autant, mais dans ta propre maison tu as le droit de te balader dans l’accoutrement que tu souhaites, non ? Tu te diriges vers la première porte du couloir, ignorant l’inconnu qui se trouvait désormais dans le canapé, à picoler. Tu entres dans ta chambre, et refermes la porte derrière toi, fermes les volets de celle-ci et allume ta lampe de chevet. C’est une chambre assez banale… pour une gamine de huit ans. Des peluches, première chose que l’on peut remarquer dans ta chambre, il n’y en a pas des centaines, mais une bonne dizaine. De toutes sortes, ours, lapins, chats, chiens. Bref. Toute plus ou moins raccommoder par tes soins avec des bouts de tissus provenant d’on ne sait où. Certaines, sont borgnes, d’autres unijambistes. Elles sont toutes placées de part et d’autre de la chambre. Quelques-unes sur le lit, comme sur le bureau. La deuxième chose que l’on remarque une fois dans ta chambre, Lucia, ce sont les murs. Tous recouverts de dessins en tous genres. Ne représentant rien de particulier. Juste des dessins, comme ça. Parfois des phrases sans queue ni tête. La pièce est plutôt petite, juste assez grande pour faire tenir un lit une place et un bureau avec sa chaise.

Tu t’étires et te diriges vers l’armoire encastrée dans le mur, pour un gain de place surement, et l’ouvres en fouillant les étagères remplies de fringues en tous genres. On peut dire que la première fois que tu es tombée sur un magasin de fringues dans cette ville déserte, tu t’es littéralement jetée sur toutes les fringues qui te plaisaient. Car, tu restes une femme, donc tu aimes les jolis habits. Pour toi, cela paraît logique. Tu fouilles donc ton armoire, balançant des fringues de tous les côtés. Quand tu trouves enfin ce que tu cherches. Tu enfiles de nouveaux sous-vêtements, mais pourpres ceux-ci. Tu balances la serviette humide dans un coin de la pièce et commences à chercher un pyjama. Mais avant que tu approfondisses un peu plus tes recherches, un bruit de porte te fait tourner la tête vers… l’inconnu, dans l’embrassure de ta chambre, une bouteille de whisky pratiquement vide à la main. Un sourire vint se glisser sur tes lèvres, en observant l’homme. Tu ne prends même plus la peine de chercher de quoi t’habiller un peu plus. Tu restes en sous-vêtements face à l’inconnu, et pour être honnête tu t’en tapes.

Tu refermes les portes de ton armoire et t’approche en souriant de l’inconnu. Tu peux apercevoir que ses larmes ont cessé de couler comme les tiennes et que sa main est enfin correctement pansée. Tu t’approches un peu plus, de ton éternel pas léger. Tu pourrais avoir peur, après-tout, il tenait une bouteille dans la main, il avait juste à t’assener un coup de celle-ci et tu tomberais au sol comme une poupée de chiffon. Mais tu n’as pas peur, tu n’y peux rien, il t’intrigue. Tu t’approches un peu plus, toujours plus. N’étant plus qu’à un mètre de lui. Tu le fixes de ton même regard enfantin. Tu l’observes avec beaucoup d’attention. Il fallait l’admettre, il était beau. Non, même carrément canon. Cela ne te gênait pas plus que cela, de penser ainsi en le regardant. Tu t’approches encore un peu, tu n’as plus qu’à tendre la main pour toucher son torse maintenant. Mais ce n’était pas ce qui t’intéressait pour le moment, n’est-ce pas, Lucia ? Tu t’approches une dernière fois, collant presque ton corps au sien. De ta main droite tu agrippes doucement son épaule, te mettant au même moment sur la pointe des pieds. Tendant ta main gauche près de la sienne, tenant la bouteille. Tu continues de lui sourire innocemment en approchant doucement ton visage du sien. Rivant tes saphirs dans ses émeraudes. Tu arrives désormais à sentir la respiration de l’homme sur ton visage, tu approches tes lèvres des siennes, les frôlant presque du bout des tiennes. Tu recommences ton petit manège plusieurs fois, sans jamais gouter entièrement les lèvres de l’inconnu. Au moment où tu allais poser tes lèvres contre celles de l’homme, pour un baiser bien étrange, tu t’écartes avec vitesse de lui, un sourire joueur sur tes lèvres et un éclat rieur dans tes pupilles. Tu tiens à la main la bouteille de whisky qui tu lui as dérobé pendant ton petit jeu. Tu portes le goulot à tes lèvres pour faire descendre dans ta gorge les dernières gorgées de l’alcool. Le liquide te brûle légèrement la gorge à son passage, mais tu apprécies son goût. Tu essuies ta bouche d’un revers de main tout en prenant une mine boudeuse sur ton joli visage. Lucia, tu sais faire l’enfant et tu sais le faire bien. Mais tu n’en es pas une pour autant.

«Tu aurais pu m’en laisser plus trésor…»

Mais ton sourire joueur revint bien vite en voyant la mine fatiguée de l’homme. Tu te mets dos à lui, et tu pars poser la bouteille sur le bureau. Prenant au passage un ours en peluche borgne entre tes bras. Tu observes la peluche un sourire sur les lèvres, tout en prêtant une oreille attentive à l’homme sur le pas de ta porte.

«Tant pis, j’irais en chercher demain… enfin, quand il fera jour, vu que techniquement, nous sommes déjà demain.»

Un rire enfantin se fait entendre dans la chambre. Ton rire, Lucia. Toujours avec l’ours en peluche dans tes bras, tu te diriges vers ton lit. Lit, une place, aux draps blanc et rose. Oui, j’ai bien dit rose. Pas rose pastel ou rose fluo, mais rose vif. Donnant une sacrée claque au reste de la déco qui reste sobre. Tu t’allonges sur celui-ci, à plat ventre, les jambes pédalent mollement dans le vide. Tenant dans tes mains la peluche que tu as de si nombreuses fois raccommodées au prix de quelques égratignures aux doigts. Tu chantonnes à nouveau, mais une chanson plus joyeuse cette fois. Tu tournes sur toi-même, de manière à être sur le dos et observe du coin de l’œil l’homme. Lui souriant toujours. Tu finis par te relever, ramenant tes jambes contre ta poitrine, serrant la peluche contre toi, au passage.

«Au fait, tu t’appelles comment ? Cela ne me dérange pas de continuer de t’appeler « trésor », mais je préférerais savoir ton vrai prénom !»

Tu le regardes toujours avec la même insistance, le détaillant encore un peu plus dans ton esprit. Ta voix est plus joyeuse que dans l’église. Tu restes sur le lit, attendant simplement que l’homme réagisse. Toujours ce même sourire agaçant sur les lèvres.

[NOTE : Désolée, c'est nul T.T]

Tétanisé. Voilà comment le jeune homme, derrière qui la porte de la chambre se ferma doucement, était, en ce moment même, les yeux rivés sur une silhouette pas dutout déplaisante à regarder. Elle, elle le regardait, souriante, comme si elle se foutait totalement du fait qu'il était un jeune homme qui n'était plus très bien en possession de ses moyens, qu'il la trouvait tout à fait désirable, et qu'elle était en sous-vêtement. Tout ceci était des aspects qui ne jouait pas vraiment en la faveur de Xerxès, qui sentait déjà sa conscience prendre la fuite, alors que ses pensées s'emballaient pour une... gamine. Mais il ne pouvait s'empêcher d'être enivrer par elle, par son regard bleu électrique, par ses cheveux dorés, humides, parfumés, par son corps fin et fragile - plus celui d'une femme- et par son allure si confiante. Il ne pouvait s'en empêcher comme il n'avait pas pu contrôler ses gestes quelques heures plus tôt (vraiment? On aurait dit que cela faisait des siècles.) lorsqu'il avait refermé sa grande main d'homme autour de son cou si fragile. En voyait-on encore les marques? Xerxès le supposait fortement.

Puis, elle s'approcha, féline, et le brun se remit à respirer, mais il était encore planté là, comme un parfait imbécile, comme une proie prête à se faire cueillir. Était-ce justement ce qu'il était? Il avait plutôt l'habitude d'être un prédateur, il n'aimait pas trop la voir ainsi supérieur à lui. Mais elle n'avait pas bu, la belle petite blonde. Et elle ne semblait pas porté tout le stress qu'il accumulait en lui. Mais plus elle s'approchait, plus il craignait quelque chose. Quoi? Il l'ignorait. C'était un mauvais pressentiment. Elle l'observa, était maintenant tout proche, il pourrait tendre la main, l'effleurer. Il ne le fit pas. Il sentait son regard sur lui et en profita pour en faire de même, capturant de ses iris verts chaque courbe, chaque centimètre de sa peau. Encore une fois, il dû se faire violence. Il n'était pas du genre à trouver des filles de l'âge de sa soeur mignonne, non? Pire, désirable? Encore pire, il avait complètement envie d'elle. Là, maintenant. D'elle et de son sourire enfantin, même s'il avait le don de l'énerver. Elle et son accent italien. Elle et ses berceuses, elle et son air d'innocence qui devait sûrement être un masque, un piège, comme la plupart des choses dans cette ville. Elle refit quelques pas, plus que quelques centimètres les séparaient à présent. Xerxès ferma les yeux, c'était assez, c'était trop. Il fallait être raisonnable...? Il n'était pas encore assez saoul pour...

Plongé dans ses réflexions, il fut tiré de celles-ci par une pression sur son épaule et sur sa main qui tenait la bouteille de whisky - qui serait tellement fort celle-ci qu'il en avait les jointures blanches. Subitement, il ouvrit les yeux, juste à temps pour voir le visage de la blonde à quelques millimètres du sien. Ses lèvres, son souffle sucré, effleurèrent sa bouche, agaces, pour se retirer une seconde plus tard. Mais..? Il n'eut pas le temps de protester que déjà, elle recommençait, encore et encore, collant son corps parfait au sien, le faisant carrément exprès. Alors qu'il allait l’attraper par la taille pour lui montrer comment il jouait, lui, elle s'éclipsa de sa bulle, emportant, victorieuse, la bouteille d'alcool avec elle. *Wicked child...* Elle bu sans aucune classe la dernière gorgée, alors que Xerxès revenait à la vie après s'être fait ensorceler par cette blondasse de sorcière. Il se pinça l'arrête du nez, comme à chaque fois que quelque chose l'agaçait, soupira, navré par son propre comportement. Il reporta ensuite son regard sur elle, une lueur carnassière dans son ses yeux. Si elle voulait jouer à cela... Alors il n'allait pas y aller de main morte.

«Tu aurais pu m’en laisser plus trésor…»

Elle sourie, s'éloigna et il posa sans scrupule son regard on her cute little butt, without feeling guilty. Elle s'activait, peluche contre la poitrine, blablatant de choses insignifiantes, pendant que le jeune homme, laissé sur sa faim, échafaudait sa stratégie, insensible à son rire enfantin et à la chanson qu'elle se remit à fredonner. Il s'approcha finalement d'elle, qui était allongé, puis assise sur son lit, alors qu'elle lui demanda enfin comment il s'appelait. Posant un genou sur le matelas de la jeune fille, il passa ensuite ses mains de chaque côté d'elle, la forçant ainsi à s'allonger si elle ne voulait pas être trop près de lui. Contemplant ainsi sa proie, il sourit, d'un sourire tendre et doux, mais son regard en disait long : elle l'avait blessé dans sa fierté. Et c'était une des rares choses qu'il ne fallait pas faire. De sa langue maternelle, il se mit à parler à voit basse et presque menaçante, toujours accompagné de son petit sourire, qui s'harmonisait bien avec celui qui restait toujours sur les lèvres - ô combien désirable- de la jeune femme.

- You know you've been a very bad girl, don't you?

D'une main, il se mit à caresser doucement sa taille et son ventre, alors qu'il continuait à la regarder, tout à fait calme en apparence, tandis que la tempête faisait rage en lui.

-Don't you think you can play with me like that, even if you are pretty lovely. You know I can play too if you push me..., ajouta-t-il, en remontant sa main vers son cou, effleurant au passage sa poitrine, posant le bout de ses doigts là où les marques rouges de sa main avaient presque disparues. Call me Xerxès... Honey.

À son tour, il se pencha vers son visage, sa main maintenant sur sa joue; sans fermer les yeux, il attrapa la lèvre supérieur de la blonde en la mordillant légèrement avant de la relâcher, souriant toujours, malicieux. Dans un souffle, il lui demanda en retour qu'elle était son prénom, bien que cela ne changerait rien, car au final, elle lui appartiendrait. Pour cette nuit - ou matin- en tout cas.

[Pardon, c'était littéralement affreux. La version originale était 100 fois meilleure, mais mon ordi pourri ne semblait pas de cet avis, on dirait --]

Et voilà, te voilà à nouveau allongé sur le lit, fixé par un homme plus âgé que toi se trouvant juste au-dessus de ton corps, serrant toujours la peluche contre toi. De toute manière, Lucia. Comment voulais-tu que cela finisse ? Tu te pavanes avec ton regard joueur dans une chambre maintenant close en petite tenue, tu pensais que vous alliez faire quoi. Un scrabble ? Un Cluedo ? Non, encore mieux un monopoly ? Non, bien sûr que non, tu savais pertinemment que cela n’allait pas s’arrêter sur ta petite mise en scène de gamine voulant jouer un peu avec son nouveau trésor. Tu es maintenant prisonnière de son regard carnassier, il ne se gêne pas pour t’effleurer la peau, te murmurant des phrases anglaises qui, selon le timbre de voix, en disait long sur la fin de soirée. Xerxès ? Tu allais mettre des jours à pouvoir réussir à prononcer convenablement son nom, n’oublions pas que tu es une italienne pure souche, alors les noms à consonance étrangère te laissent un peu sur le carreau. Remarque tu n’es pas vraiment obligé de l’appeler par son prénom, tu peux toujours continuer à l’appeler trésor et puis basta. Toi tu le fixes innocemment, un léger sourire sur tes lèvres… Oh, tu joues ta sainte ni touche. C’est pourtant bien de ta faute tout ce bordel, comme cet homme l’a dit tu es une mauvaise fille Lucia, une très mauvaise fille. Mais tu le vis bien remarque. Il semblait calme pour un mec qui allait se taper une fille plus jeune que lui. Toi, es-tu anxieuse, Lucia ? Non, tu as déjà couché avec des mecs plus âgés que toi, alors ce n’est pas comme si cela te dérangeait. Tu l’as surement mis en colère d’avoir ainsi joué avec sa fierté… bah, tu l’aurais fait un jour ou l’autre autant le faire le jour de votre rencontre, hein ? Il vient désormais te mordiller doucement la lèvre supérieure, se retirant juste après, tout sourire. Pensait-il être passé d’état de simple petite proie à l’état de prédateur ? …’fin, de toute façon tu t’en fous, hein ? Être prédateur ou proie toi t’en a rien à foutre pour être honnête, ça change quoi ? Rien, dans tous les cas tu vas être à sa merci le reste de la nuit. À force de trop jouer avec le feu on finit par se brûler, Lucia… Mais, ça, ça ne t’a jamais déplu.

« Xerxès… ? C’est dur à dire ton prénom… ! »
Et tu refais ta bouille d’enfant innocente, tu le regardes en serrant un peu plus ta peluche entre tes bras. Faisant un visage gêné par la situation alors que tu es surement la plus à l’aise, intérieurement, entre les deux. Tu finis par pousser un léger soupir, pas d’ennuie, ni de fatigue. Comme ça, parce que tu aimes soupirer on va dire. Finalement… non, tu en assez de jouer les gentilles gamines bien mignonnes aussi innocentes qu’un agneau. Tu desserres tes bras sur la peluche, tu as envie de t’amuser un peu. Ce serait trop facile sinon, beaucoup trop facile. Tu le regardes avec beaucoup moins de pureté dans le regard, un sourire en disant long sur le programme de la soirée ? Matinée ? Bref, dans tous les cas ce n’est plus la peine de cacher que le programme ne sera pas aussi gentillet que de jouer à la marelle. Tu lâches la peluche, la laissant mollement tomber sur le sol de ta chambre. Te concentrant uniquement sur les iris de jade se trouvant devant toi. Tu viens doucement entourer, le cou de ton trésor avec tes bras le regardant avec beaucoup moins d’innocence dans le regard.

« Tu sais… trésor, tu vas surement passer le reste de la nuit dans les draps de l’insecte que tu as tenté d’étrangler… heureusement je ne suis pas rancunière… au contraire, j’ai souvent tendance à me… plier ? Aux exigences des autres plutôt que de leur en vouloir. »

Il peut bien prendre cette phrase comme il veut, ce n’est pas ton problème. Ton sourire bourré de sous-entendu s’élargit un peu plus. Tu n’as pas envie de te donner maintenant, cela ne t’amuse pas si cela finis trop vite. Tu es bien plus qu’une simple « mauvaise fille », tu es une véritable peste, garce ou autre chose de bien plus chiant. Tu continues de le fixer avec tes yeux de la couleur de saphir, dans lequel luit une lueur de gourmandise. Un jour, Lucia, à force de jouer ainsi tu vas finir par perdre la partie et ce jour-là tu finiras seule, folle et en pleurs… mais ne pensons pas à ce futur si sombre, pensons à l’instant présent. Tu t’approches doucement de son cou, enfouissant ton visage de celui-ci, respirant pleinement son parfum d’homme, profitant totalement de la chaleur que dégage son corps.

« Et toi, Xerxès… ? Qu’attendrais-tu, de moi… ? »

Ta voix se fait duveteuse, douce comme le souffle que tu exerces sur la peau de son cou. Tu viens ensuite doucement poser tes lèvres contre son cou, remontant le long de celui-ci avec de furtifs baisers aussi doux que le frôlement d’une plume. Remontant ainsi tout le long de son cou, en déposant aussi sur sa mâchoire. Bientôt tu arrives à son oreille, tu commences doucement à mordiller son lobe, sans te presser… tu avais tout ton temps après tout. Rester dans le jeu aussi longtemps qui existera ne te déplaît pas. Ici, tu es bien. Tu te sens plus en sécurité qu’en dehors de cette ville. Cet extérieur rempli de menteurs, de traîtres, de sales cons. Non, vraiment … The Game c’est le pied pour toi, ici, hormis faire attention à ta jolie petite gueule t’as aucun problème.

« Si tu le désires, je peux être aussi obéissante qu’un mignon petit chiot… à moins que tu préfères que je sois aussi douce et adorable qu’un chaton… ? »

Tu joues avec le feu, mais tu le fais si bien, alors pourquoi s’en priver ? Sur ce, tu t’écartes de son visage, le regardant à nouveau avec tes deux perles saphir. Un sourire redevenu gamin sur tes fines lèvres. Au final tu trouves cette situation bien trop sage à ton gout. Tu émets un petit rire qui n’avait rien de celui d’une enfant pure cette fois, un vrai rire de jeune femme de presque dix-huit piges pour une fois. Tu t’approches une nouvelle fois de son visage, frôlant avec tes lèvres sucrées les siennes qui te semble appétissante, mais tu te retires aussi vite, tu ne le laisseras pas encore gouter tes lèvres, du moins, pas tout de suite. Ensuite, tu échappes aux bras de Xerxès avec rapidité, en passant par l’ouverture entre son bras tendu et le matelas. Te trouvant à nouveau en dehors du lit, te remettants bientôt sur tes jambes. Passant une main dans tes cheveux beaucoup moins humides qu’il y a quelque temps. Tu as échappé une fois de plus à son regard vert, il doit surement t’en vouloir, peut-être même est-il en train de te maudire intérieurement. Mais toi tu t’en fous, qu’il te maudisse, qu’il se lève pour te foutre un poing.

« Mais sinon… on peut tous stopper, je sais à quel point cela doit être difficile de toucher un corps de gamine qui ne t’intéresse pas, n’est-ce pas ? Au fait… moi c’est Lucia, Xerxès.»

Oh oui, tu n’oublies pas quel regard il t’a lancé la première fois qu’il t’a vu, le genre de regard qu’un adulte lance en voyant une gamine chiante et désagréable. Tu pars t’asseoir sur ton bureau, poussant par terre la bouteille d’alcool vide, ainsi que les quelques peluches qui y traînaient. T’asseyant élégamment dessus, fixant de ton regard presque… félin ? L’homme encore sur ton lit. Un sourire sournois sur les lèvres. Si tu n’arrives pas à au moins l’exaspérer avec ton petit manège c’est que ce mec à des nerfs en acier. Ou alors qu’il préfère ne pas rentrer dans ton petit jeu à deux balles. Tu croises tes jambes sur le bureau, regardant toujours avec la même insistance Xerxès. Sourire en coin sur ton visage et regard joueur dans tes iris.

Il aurais dû se méfier. Ne l'avait-il pas fait? Encore une fois, elle lui avait échappé. À force, il allait croire qu'elle le faisait exprès. Non, il le savait déjà. Elle le faisait exprès. On purpose, comme on disait. Pourtant...

Pourtant, quelques minutes auparavant, l'italienne aux traits enfantins et fins était bien sous lui, à rougir et à soupirer, mais dès qu'elle se mit à entourer ses petits bras autour de son cou, Xerxès avait été intrigué, puis suspicieux. Mais pas assez, visiblement. Ou bien, il s'était de nouveau fait avoir avec le cou du baiser. Car oui, il avait apprécier les lèvres de Lucia - il connaissait maintenant son nom- sur sa peau, dans son cou. Il avait frissonné imperceptiblement lorsqu'elle s'était mit à la lui mordiller le lobe d'oreille, pendant que son petit corps se collait d'autant plus au sien. Il songea durant un instant que c'était bien dommage qu'il possédait avec son haut. Sentir le corps de la jeune fille - bien que ce soit tout à fait immoral- contre le sien ne l'aurait pas dutout déplu. Mais voilà, elle s'était esclaffée, d'une manière bien plus mature cette fois, avant de se volatiliser de son emprise. Comme la peluche, qui était échoué lamentablement au sol.

« Mais sinon… on peut tous stopper, je sais à quel point cela doit être difficile de toucher un corps de gamine qui ne t’intéresse pas, n’est-ce pas ? Au fait… moi c’est Lucia, Xerxès.»

Il sourit en fermant les yeux, comme s'il tentait de cacher sa fureur derrière ses paupières et ses traits faussement détendus. Il ne répondrait pas à son commentaire ironique. Puis, lorsqu'il frilla son regard d'émeraude sur elle, she could be glad she thought of putting distance between them. Il se redressa, et s'approcha à pas feutré du bureau. Déjà, une pensée folle émergeait dans son esprit d'homme - et pas n'importe quel homme, celui qui avait ardemment envie d'une femme. Et d'une femme des plus insoumise... ou incompréhensible- : *C'est aussi bien sur le bureau. Sinon mieux*. Il avait décidé de ne plus jouer. Car ça l'amusait trop la jeune fille aux traits de gamine. Car maintenant qu'il l'avait vu de près, et qu'il avait entendu son rire, son vrai, il avait un léger doute sur son âge. Peut-être qu'il lui demandera. Une autre fois. Si autre fois il y avait.

Maintenant à quelques pas d'elle, il maintint son sourire sur ses lèvres et attrapa les poignets de la jeune fille d'une seule main, la plaquant tout entière, sans prévenir, contre le mur derrière le bureau. Le bouteille d'alcool vide roula, silencieuse et fuyante, sur le sol, alors que Xerxès lâchait échappé un sursaut de colère en l'embrassant furieusement sur les lèvres, sans passion et sans fermés les yeux. Simplement parce qu'il en avait envie et parce qu'il en avait marre. Mais alors, vraiment marre. Déjà qu'il était de notoriété publique que le jeune homme n'avait jamais eu de patience, voilà que cette Lucia jouait avec. Elle le cherchait, tout bonnement. Et elle l'avait trouvé. Il se retira de ses lèvres, caressant de son autre main la joue de la fille qu'il tenait maintenant sous ses griffes. Plus d'échappatoire. Il sourit, malicieux et se détendit légèrement.

- Cats, I don't mind, but I bet you could be ...une mignonne petite Tigresse...

Puis, quitta sa joue, sa main alla écarter les jambes de la jeune fille assise sur le bureau et il se plaça entre elle. Sa main se posa ensuite sur sa cuisse nue, qu'il entreprit de caresser sans s'en vouloir. Après tout, il n'était plus question d'innocence avec cette fille. Malgré qu'elle était douée pour les airs de gamine...Mais il avait finit par percer à jour son mystère. Ou plutôt, il n'en avait plus rien à faire. Il n'y pensait pas du tout. Il déserra son emprise sur ses poignets alors qu'il arrachait une sucette ou deux à son petit cou, ses mains remontant maintenant dans son dos pour y désagrafer quelque chose qui commençait à le gêner.

[Bien court pour le roman que tu m'as fait, mais c'est ainsi >< Devrais-je le mette sous ''hide''? Avant qu'on aille un fan-club de perverse? >_>]

[Désolée c'est de la merde T.T]

[J'ai la technique, mettez sous hide je vois quand même è_é Maintenant, même si The Game est mort, je veux la suiiiite D: ]

» Lucia, Sweet Lucia ~ ♥
» Pire que le Diable [Pv Lucia ~][Terminé]
» Enfin quelqu'un sur qui je peux compter...techniquement.[Pv: Lucia][Terminé]
» Nouvelle Tragique pour une blonde. Réjouissance pour le démon. [ Lucia~Xerxès]