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| Pire que le Diable [Pv Lucia ~][Terminé] | |
| | Auteur | Message |
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Xerxès Everdeen
Messages : 53 Date d'inscription : 01/04/2012 Localisation : Dans le Jeu... A y foutrre la merde.
| Sujet: Pire que le Diable [Pv Lucia ~][Terminé] Ven 6 Avr - 21:04 | |
| - Putain!
Xerxès serra le poing sur sa plaie qu'il venait de se faire bêtement à la paume. L'écho de son juron résonna, et il se souvint qu'il était dans une église. Se rendant compte qu'il venait de jurer dans une église, il se demanda un instant si Dieu allait lui faire connaître les foudres de sa colère. Puis, songeant qu'il ne pouait pas y avoir qulque chose de pire que ce Jeu, le jeune homme poursuivit son chemin dans la pénombre de l'immense bâtisse qui levait son voile d'obscurité peu à peu, alors que ses yeux verts s'habituaient à la noirceur ambiante.
En avançant prudemment et aussi silencieusement que possible sur le sol poussièreux, il se demanda ce qu'il venait faire ici. Bon, en même temps, lorsqu'il s'était promener dans la rue, il s'était sentit un peu trop observer, alors il avait piquer la première avenue adjacente... pour tomber devant cet église. Les marches qui menaient accès aux immenses portes en fer forgé avaient été éclatées par il ne savait quelle force suprenante. Une fois l'abysse franchit, il avait lourdement poussé sur le portail, qui avait finit par s'ouvrir au moment ou des silhouettes un peu louche commençaient à s'amasser derrière lui (pourtant, à chaque fois qu'il tournait la tête, prêt à leur faire la peau, il n'y avait personne...)... Une fois les portes refermées, ily avait eut un faible déclic, que Xerxès avait finit par être assez doué pour repérer: Une large et lourde poutre se détâcha un peu trop simplement du plafond, exactement où il se trouvait. Il avait plongé à l'avant pour sauver sa peau, mais c'était trop prévisible, et le maître du jeu devait avoir prévu le coup. Un planché de marbre couvert d'éclat de verre l'attendait sagement. Le jeune homme se protégea avec ses bras et s'en tira avec une manche en lambeaux (de toute façon, ce vêtement ne lui appartenait pas) et un assez large morceau de verre logé dans sa paume. Il poussa un grognement et se redressa bien vite, piquant sur la gauche, actionnant la poignée de la première porte qui se présenta à lui. Il tenta d'appercevoir le déclic ''familier'' mais rien ne se fit. Un peu plus détendu, mais la mâchoire toujours serrée à cause de la douleur, il referma la porte derrière lui et s'appuyant contre celle-ci, il prit le temps de retirer le débris transparant de sa paume.
...
Il avançait maintenant dans le couloir que lui avait ouvert la porte après avoir lâché sa frustration. Des toiles jonchaient le sol, des morceaux de marbres également, vestige d'anciennes statues de Marie et de l'enfant divin. À sa droite, trois portes s'allignaient, menant sûrement à la grande salle, là où on assistait aux marriages, aux baptêmes et aux enterrements... À sa gauche, une seule porte, qu'il n'avait pas encore envie d'explorer. Tout au fond, une petite tablette où était disposé des fonds de cires et des contenants en vitre qui avait dû un jour supporter des bougies que les gens allumaient en la mémoire de quelqu'un. Le jeune homme en approcha et mit les quelques allumettes intactes dans sa poche de pantalon. Puis, il ouvrit une des portes à gauche et il se retrouva tout près de l'autel et des premiers bancs. Il eut une brève image de quelqu'un opperant un sacrifice inhumain sur l'autel, mais l'image disparue aussi vite qu'elle était apparue. Il secoua la tête et grimpa les marche qui séparait l'endroit où le prêtre se tenait et l'assemblé de bancs en bois, dont quelques-uns étaient encore en assez bon état. Il déchira un bout de nappe qui trouva sur la table où l'homme religieux disposait ''le sang du christ'' et enveloppa sa main soigneusement. Puis, comme il posait sa main sur une bible couverte de sang séché, un bruit sourd se fit entendre. Il sursauta et vint se cacher derrière l'autel. Il n'avait pas d'arme, ce n'était pas le moment de se faire tuer bêtement.... Et si c'était Bridget? Il se pencha légèrement, juste assez pour pouvoir observer subtilement d'un oeil qui allait franchir la grande porte qui menait à la grande salle... | |
| | | Lucia Alessandrini Admin ♪
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| Sujet: Re: Pire que le Diable [Pv Lucia ~][Terminé] Ven 6 Avr - 22:23 | |
| Ton fin corps se déplace le long des couloirs dallés de cette majestueuse bâtisse. Ton regard se pose sur les divers vitraux ornant les allées, pour la plupart colorés et en parfait état, comme d'autres brisés en mille morceaux, gisant au sol comme de vulgaires débris sans aucune histoire. L’atmosphère de ce lieu étrange te détend, de toute manière, tu es toujours détendue, Lucia. Tu n’as pas peur, pas de cet endroit, ni d’aucun autre, tu n’as pas peur des personnes qui habitent cette ville et tu n’as absolument pas peur de la ville en elle-même. Tes pas se font légers, résonnants doucement contre les parois quelques peut abimées par le temps. Pourtant, malgré son âge, cette église est bien entretenue et tu aimes y passer du temps. La plupart des participants n’y venant que rarement, sauf pour utiliser ses passages secrets, tu peux tranquillement venir y lire quand l’envie t’en prend. De plus, à cette heure de la soirée, tu ne risques pas de croiser grand monde. Peut-être quelqu’un de perdu ou simplement un catholique ayant oublié de faire sa prière du soir… Aucune lumière ne passe par les larges fenêtres colorées, même celle de la lune semble avoir disparu derrière ce ciel aussi sombre que le cimetière. Tu arrives à entendre les cris et les coups venant de l’extérieur. De nouvelles victimes ? Quelle tristesse de savoir que l’un de tes trésors est désormais en train de saigner sur le sol au côté de son coéquipier… Cette vision s’échappa bien vite de ton esprit quand un papillon de nuit vint perturber ta vision, surement était-il passé par un des vitraux en morceaux. Ce que les papillons, ainsi que les insectes en général, pouvaient t’agacer, Lucia. Faibles, si fragiles et éphémères. Ils te rappellent trop la race humaine.
Dans ta main gauche, des fleurs. Un petit bouquet de fleurs sauvages, niché au creux de ta main, entouré d’une ficelle pour les faire tenir à la même hauteur. Des roses blanches accompagnées de jacinthes mauves, fleurs que tu t’es amusée à faire pousser dans un petit pot près de la fenêtre de ta chambre. Pourquoi ce bouquet, Lucia ? Car si personne ne change les fleurs dans le vase sur l’autel destiné au prêtre, personne ne le fera, et tu trouverais cela triste, n’est-ce pas ? Tu continues de marcher, la brise faisant doucement flotter ta chevelure dorée, derrière ton dos, ainsi que ta robe couleur de neige. Jolie robe d’ailleurs, Lulu’. Tu as toujours beaucoup aimé ce genre de petite robe, te donnant une allure de poupée ou de petite fille. Tu continues ton parcours pour atteindre la salle centrale de l’église, la plus importante en quelque sorte. Ton regard reste plongé dans l’obscurité du fond du couloir, quand une vive lumière attire ton attention. Tu t’approches d’un des vitraux, encore intact, sentant sa froideur sous ta paume. Tes saphirs restent fixés sur un morceau de ciel devenu rougeâtre/jaunâtre, et d’où une épaisse fumée s’échappait d’un bâtiment. Quelqu’un a dû provoquer un incendie, volontaire ou non. La question de savoir si quelqu’un est blessé ne te traverse même pas l’esprit. Car, quoiqu’il arrive dans cette ville il y a toujours quelqu’un de blessé.
Tu reprends ta marche, apercevant enfin la large porte qui te sépare de la pièce principale de cette cathédrale. Tes oreilles crurent apercevoir un bruit à l’intérieur, mais surement ton imagination, Lucia. Tu pousses les portes de cette grande salle, les faisant grincer sur leurs gonds. Tu pénètres de ton éternelle démarche enfantine. Murmurant les paroles d’une vieille comptine dont la plupart des paroles t’échappent. La salle est exactement comme tu la laissé la dernière fois. Les bancs sont toujours là, au même endroit, l’autel aussi ainsi que… tu as vu quelque chose bouger près de l’autel. Tu stoppes ton ascension vers celui-ci. Cette fois, ce n’est pas une hallucination, tu le sais, autant que moi. Quelqu’un t’observes, et pourtant tu n’es pas une personne des plus paranoïaques, Lucia. Finalement tu reprends ta marche, chantant légèrement plus fort la comptine d’un peu plus tôt. Tu t’approches de l’autel, tu prends le vase avec les fleurs fanées dans ta main droite, jetant les fleurs, ainsi que l’eau, par terre. Pas très respectueux n’est-ce pas ? Pourtant, tu n’agis pas comme ça par provocation. C’est ta façon d’agir, c’est tout. Tu poses le bouquet que tu as en main sur l’autel et pars chercher de l’eau dans la petite salle de bain se trouvant sur la gauche derrière une nouvelle porte en bois.
Tu ne sais pas ce qui s'est produit pendant ce laps de temps, mais quand tu es revenu dans la salle, rien n’avait changé. Tu te diriges à nouveau vers l’autel et déposes le bouquet neuf dans le vase rempli d’eau fraiche. Après l’avoir reposé, tu t’assois nonchalamment sur l’autel lui-même. Chantant encore plus fort la même comptine, ta voix résonne dans la grande pièce. Au bout d’un certain temps, tu comprends que c’était à toi de faire sortir l’animal de sa cachette. Tu te tournes, de manière à être face au côté où se planquait « l’animal » en question. Un sourire se dessine sur tes lèvres rosées. Tu te déplaces légèrement, apercevant enfin la silhouette de la personne t’observant depuis un bref moment. Un homme d’après sa carrure, mais tu ne distingue pas clairement son visage. Ton sourire s’élargit.
« Trouvé ! »
Ta voix claire et enfantine se répercute sur les murs, provoquant un léger écho dans toute la bâtisse. Tu regardes d’un œil jouer et gamin celui dont tu ne sais encore rien. Mais tu as tout ton temps pour en apprendre plus sur cet énergumène.
Dernière édition par Lucia Alessandrini le Sam 7 Avr - 15:10, édité 2 fois | |
| | | Xerxès Everdeen
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| Sujet: Re: Pire que le Diable [Pv Lucia ~][Terminé] Ven 6 Avr - 23:08 | |
| Xerxès était agacé. Agacé de constater que l'être humain qui l'a fait se planquer n'est d'autre qu'une fille, dont il ignore toujours l'âge vu le peu de temps qu'il s'est accordé pour la regarder, à la tignasse blonde, vêtue d'une robe blanche immaculée et qui entonnait une chanson dans une langue qu'il ne connaissait pas. Après tout, il ne maîtrisait que l'anglais (sa langue maternelle) et le français. Il hésita entre l'espognol, le portugais ou l'italien. Finalement, il décida qu'il en avait rien à foutre et se redissimula derrière l'autel. Il fallait être fou pour être aussi serein et inscouciant dans un endroit pareil. C'était des fleurs, dans sa main? Le jeune homme se refusa de se laisser aller à la curiosité et ouvrit silencieusement la Bible toujours dans sa main et se concentra sur le passage qu'il avait sous les yeux: ''Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux;'' Il referma tout aussi doucement le livre en ne pouvant s'empêcher de songer que... c'était des p*tain de conneries. Il aurait bien eut envie d'une cigarette (ou d'un paquet tout entier), mais c'était un item dont il n'avait pas encore eut la chance de mettre la main dessus.
La chanson était plus forte, la fille devait donc être plus près. Xerxès était tendu et sursauta presque lorsque de l'eau et quelque chose d'autre s'écrasa au sol non loin. Des pas s'éloignèrent et le brun en profita pour réfléchir à la situation. Il lui fallait de quoi se défendre contre cette personne qui ne semblait pas dutout affecter par ce Jeu de fou. Peut-être que ça faisait un moment qu'elle était là, et à force, elle n'avait plus toute ça tête. Xerxès, lui, comptait bien la garder, malgré ce foutu collier qui menaçait chaque seconde de sa misèrable vie. Si ça n'avait été que de lui...Il n'eut pas le temps d'esquisser un seul mouvement que les pas et la voix revenaient. Respirant le plus silencieusement possible, il attendit. Il n'avait que ça à faire, non? Elle n'allait pas rester là indifiniment, non? À son plus grand malheur, la fille sembla même s'assoir à même l'autel et il prit sur lui-même pour se retenir de soupirer et de lui dire d'aller se faire voir ailleurs. Mais ce n'était sûrement pas un bonne idée - !
« Trouvé ! »
Xerxès se leva d'un bond, une bible à la main, prêt à faire face à... une gamine? Elle avait un beau visage, certe, mais ses grands yeux bleus... et les fleurs...La robe. Quelque chose était étrange chez elle, bien qu'il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Il se détendit. Comme pouvait-il avoir peur d'une gosse? Mais elle avait blessé son orgueil alors elle allait payé, la petite.
- Je suis pas d'humeur à jouer à ''Hide and Seek''.
Il se trouvait à environ deux mètres de l'autel et la regardait dûrement. Elle ne lui inspirait pas dutout confiance. Mais peut-être qu'elle avait entendu parlé de 'Jet, qui sait? Peu probable, tout de même. Sa soeur avait plus tendance à se tenir avec des filles de son âge... Mais qu'en savait-il? Ça faisait presque 6 mois qu'il ne l'avait pas vu, sauf devant un écran. Xerxès serra les poings et sa blessure lui brûla. Il lui jeta un rapide coup d'oeil et constata avec indifférence que son bandage de fortune était déjà imbibé de sang rouge. Saleté. Saloperie. Fuck*ng sh*t. | |
| | | Lucia Alessandrini Admin ♪
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| Sujet: Re: Pire que le Diable [Pv Lucia ~][Terminé] Sam 7 Avr - 15:08 | |
| - Je suis pas d'humeur à jouer à ''Hide and Seek''.
Tu continues inlassablement de sourire, cette phrase ne te touche pas. Tu l’observes, lui qui est désormais debout. Tu ne saurais exactement son âge, ses traits durcis te mènent sur la piste de la vingtaine d’années. En tout cas, il est plus vieux que toi, il n’y a aucun doute à avoir là-dessus. De là où il était, tu pouvais apercevoir son visage ainsi que d’autres détails. Il était grand, plus grand que toi, de toute manière, c’est rare de trouver un homme plus petit que toi. À cause de l’obscurité de la salle, tu ne peux donner la couleur exacte de sa chevelure, mais tu pencherais vers le brun clair. Son regard, tu le sens sur toi, il n’est pas heureux de te voir. Si tu n’avais pas eu une apparence aussi frêle il t’aurait surement assené un coup de… bible. Ton regard se pose désormais sur ce qu’il tient à la main. Tes yeux se font légèrement rieurs et ta bouche ne put s’empêcher de laisser passer un petit rire. Ce n’était pas méchant, ce rire, du moins pour toi. Néanmoins, la question de ce qu’il faisait ici te titilla l’esprit. Même s'il n’y avait pas trente-six mille réponses possibles, en voyant sa main au bandage souillé par son propre sang, tu devines qu’il n’est là que grâce au fruit du hasard. Tes lèvres laissent s’enfuir un léger soupir, peut-être que tu vas finir par te lasser de cette nouvelle rencontre après tout. Tu te lasses trop vite, Lucia, une attitude de gamine pourrie gâtée. « Tu n’es pas drôle, Trésors… Si tu n’es pas là pour jouer, pourquoi es-tu là ? » Trésors… un tic de langage que tu as pris avec The Game, tu ne peux t’en empêcher c’est plus fort que toi, tu dois appeler quelqu’un, n’importe qui ton « trésors ». Il va surement te prendre pour une gamine devenue folle par ce jeu macabre, mais si seulement il savait à quel point tu ne tournes pas rond dans ton crâne. Si seulement ils savaient tous à quel point ton esprit n’est pas en paix. Tu deviendrais vite une des personnes à éviter à tous pris, mais tu n’es pas devenue ainsi à cause du jeu, non, tu l’étais déjà avant. Le jeu te sers juste à contenir cette « folie » en toi. Tu continues de le fixer de ton regard bleuté. Tu n’as qu’une envie c’est de t’amuser, de jouer et de ne penser à rien d’autre. Tu te tournes à nouveau, rivant ton regard sur les portes, ouvertes désormais, de la grande pièce. D’ici tu as une vue sur l’ensemble de cette salle. Tourner le dos à cet homme est assez risqué et n’importe qui resterait fixé sur le moindre de ses gestes, mais, Lucia, tu n’es pas « n’importe qui », toi tu es celle qui en face de Jack L’éventreur demanderait un câlin. Ouai, car même si l’on te menace avec une tronçonneuse ou un poignard, tu n’as pas peur. Tu devrais, pourtant, mais tu n’arrives pas, à ressentir cette émotion que beaucoup ressentent chaque jour dans The Game. Pour toi, mourir n’est pas une chose effrayante, c’est une chose barbante qui finira bien par t’arriver, alors pourquoi gâchez-le peut de notre temps dans le monde des vivants à craindre chaque minute ce qui va nous arriver à la suivante. Oui, ta façon de penser est spéciale Lucia. Ta voix résonne à nouveau dans la pièce principale de cette cathédrale. Tu chantes à nouveau, mais une vieille berceuse cette fois… « Dormi, mia cara, dormire Sotto l'ala di un angelo di Dio Farm occhio sereno Dormire lì il mio bel bambino. » Ta voix se stoppe, ton sourire reprend place sur tes lèvres, fixant à nouveau l’inconnu de ton regard de gamine agaçante. S’il arrivait à savoir que tu allais bientôt su tes 18 ans, il serait surement en train de crier au mensonge. Mais dans tous les cas, cela t’arrange bien de ressembler à une fillette de 12 ans à peine. Du moins, psychologiquement parlant, car physiquement tu as bel et bien le corps d’une jeune femme. Ce qui arrange bien ceux qui se retrouvent dans ton pieu. Oui, car soyons claire, Lucia, malgré ta gueule d’ange et tes yeux d’enfants, moins sainte ni touche que toi, ça n’existe pas… Oui, enfin, j’exagère légèrement, je l’admets. L’homme en face de toi se méfie de toi, c’est compréhensible en quelque sorte. Une gamine qui se balade dans une église aussi glauque qu’effrayante et qui plus est la nuit, dans une ville où même les plus forts et les plus avisés ont du mal à survivre. Il y a de quoi être paranoïaque…
« Tu connais une berceuse anglaise ? Je ne sais chanter que dans ma langue natale… » Ton sourire enfantin donnerait presque la nausée à certaines personnes. Même l’envie de te foutre une claque d’ailleurs, mais tu es comme ça et même en voulant changer tu n’y arriverais pas, Lulu’. À l'aide de ta main, tu attrapes délicatement une des roses se trouvant désormais dans le vase, laissant quelques gouttes d’eau sur l’autel à l’endroit où tu l’as égoutté. Tout en chantonnant le reste de ta berceuse en Italien, tu attrapes avec ton index et ton pouce un pétale de la fleur couleur de nacre, l’arrachant doucement avant de le laisser tomber à même le sol. Reproduisant le même geste plusieurs fois en chantonnant la même chanson. Pendant ce temps, tu te fichais pas mal de la personne dans ton dos. Il aurait pu te poignarder ou t’assommer, n’importe, tu t’en fous quoi qu'il advienne, il pourrait même te torturer tu t’en foutrais, « rien à foutre » comme tu dis. Bien que le langage vulgaire n’aille pas à ton apparence de gentille petite fille. Au moment où tu t’attaquais aux derniers pétales de, l’ancienne, si jolie rose, tu sens ton index qui te lance. Tu arrêtes ton action, pour apercevoir un point rouge, où une goutte pourpre coule doucement le long de ton doigt. « Tu ne devrais pas trainer ici, Trésors, c’est dangereux tu sais, qui plus est tu es blessé… » Tu observes la goutte carmin qui finit par s’écraser sur le tissu immaculé de ta robe. Puis une autre et encore une autre. Ta robe est désormais souillée par le rouge de ton sang, mais tu t’en fous, comme du reste. Tu passes le bout de ton doigt entre tes lèvres pour pouvoir lécher la plaie qui te picote légèrement. Le cadavre de la rose est maintenant au sol, parmi ses pétales. Toi qui t’es donnée du mal pour la faire pousser, tu en es toi-même l’assassin. Tu as toujours agi de la sorte, Lucia, tu crées des choses pour au final en être la seule destructrice. Une fois que ta plaie eut fini de saigner, tu descends de l’autel pour te diriger vers l’homme dont tu ne connais pas encore le nom. Tu t’approches de lui et avec douceur tu lui prends la Bible, tachée, pour venir la feuilleter, t’empêchant de rire à certains passages. Une fois ta « lecture » terminée, tu poses l’objet sur l’autel à côté du vase. Tu te diriges désormais vers un des bancs sur lequel tu t’allonges en te recroquevillant tel un chaton.
« Tu devrais te sauver… de plus, il n’y a rien pour soigner ta blessure ici. » Tes yeux se ferment pour finalement être plongée dans une obscurité totale, bien que derrière tes paupières, la lumière lunaire illumine ton corps ainsi que celui de ton « trésors ». Si tu allais dormir ici ? Peut-être, tu ne sais jamais ce qui va te passer par la tête. Tu es trop imprévisible Lucia, même pour toi. Cela causera surement ta perte, d’ailleurs… | |
| | | Xerxès Everdeen
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| Sujet: Re: Pire que le Diable [Pv Lucia ~][Terminé] Sam 7 Avr - 18:11 | |
| Elle l'observait et il tentait de percer à jour ses intentions. Et lorsqu'il se rendit compte qu'il ne le pouvait pas, il commença à se poser des questions. Cette fille... n'était pas normale. Et son air enfantin et inscouciant commençait à lui taper sérieusement sur les nerfs. Mais encore une fois, cela ne semblait pas dutout la déranger. Il aurait voulu dire quelque chose pour la faire partir, elle l'incommodait sérieusement. Non, elle le faisait flipper, mais jamais il ne l'admettrait. Xerxès prend une grande inspiration pour se calmer. Pourquoi ne la frappe-t-il pas? Parce qu'il n'a jamais posé la main sur une fille lorsqu'il était question de violence?
*You should know better. This girl is not real. She is insane. And driving me insane. You'd be better off without her anyway...*
Elle riait, maintenant, le regard porté sur la Bible qu'il tient étroitement dans sa main. Marrant, oui et alors? Il pouvait très bien lui faire bouffer. Mais encore une fois, cela ne semblait même pas lui effleurer l'esprit. Alors Xerxès se laissa prendre par son visage angélique et son rire de poupée et abandonna malgré l'idée de lui tordre le cou, chose qu'il aurait certainement pu faire aisément. "Tu n’es pas drôle, Trésors… Si tu n’es pas là pour jouer, pourquoi es-tu là ? » Le jeune homme plisse ses yeux vert, tentant de décoder la phrase étrange de la blondasse. Non, rien à faire. Il se résigne et inscrit vivement dans sa tête que son hypothèse est confirmée : Elle est complètement atteinte, cette fille. Totaly Mad. Il refuse de se prendre à son jeu -ce n'est pas déjà fait?- et reste donc muet, alors qu'elle finit par lui tourner le dos, complètement inconsciente. Là serait un moment parfait pour lui assener un coup de Bible derrière la tête, question de bien l'assomer. À ses pieds, un éclat de marbre, assez pointue et large pour faire des dégâts...Elle qui lui exposait presque comme une invitation son dos, alors qu'elle se remet à chanter. Xerxès voudrait explosé. Il n'a plus de patience, il fait un pas vers elle, serrant dans sa main blessée le morceau de pierre aiguisée.
« Dormi, mia cara, dormire Sotto l'ala di un angelo di Dio Farm occhio sereno Dormire lì il mio bel bambino. » Il ne comprenait aucunement les paroles de la berceuse, mais il avait depuis quelques secondes décidé d'arrêter de chercher. Cette nana n'avait plus toute sa tête. Où ne l'avait jamais eu. Tien, elle se retournait vers lui, mais il avait déjà arrêter de bouger depuis un moment. Elle ne semblait pas remarqué qu'il s'était rapproché, mais encore une fois, tout ceci n'était peut-être qu'un jeu. Son regard abandonne le visage de la fille, et parcours le corps frêle auquel celui-ci est attaché. Svelte et finement sculpté d'une main de maître. Oui, elle était désirable, il avait toujours un faible pour les petites femmes frêles et vulnérable, mais son air était suffisant pour que ses pensées de mâle quittent son esprit. Une enfant dans le corps d'une adulte, ou presque. Voilà l'image qu'elle lui transmettait."Tu connais une berceuse anglaise ? Je ne sais chanter que dans ma langue natale… » * J'ai une gueule à connaître des berceuses, d'après toi?.... Actually, you do know one, Zayl.*
Il baissa légèrement le regard, alors qu'il entendait Bridget chanter dans son appart', lorsqu'elle venait lui rendre visite. Il aimait l'entendre chanter, surtout cette chanson. Here it's safe, Here it's warm... Il secoua sa tête, chassant la berceuse de sa tête et se permit de répondre à la blonde, qui le regardait toujours.
- Je sais pas chanter, cracha-t-il, alors que c'était faux.
Mais elle avait déjà détourné son attention pour arracher les pétales d'une rose blanche, chose assez étrange, puisqu'il n'avait pas vu la moindre fleur depuis qu'il était dans... le Jeu. Sa voix s'élève de nouveau pour entonner sa chanson en italien, et le fait qu'elle soit Italienne le frappa. Il l'observa silencieusement, alors que de plus en plus de pétales opalines rejoignaient le sol, et se mit à songer que très peu d'Italiens avaient des cheveux couleur blé. Mais ce n'était pas important. Il s'approcha encore, alors qu'elle était concentré à observer une perle de sang couler le long de son index. Il consola sa conscience - qui était encore intacte...plus ou moins- que lorsqu'il allait lui planter son pieu de marbre dans le dos, elle allait apprécier le tableau des milliers de gouttes de sang qui allaient se répendre sur sa robe, mais un peu partout aussi.
« Tu ne devrais pas trainer ici, Trésors, c’est dangereux tu sais, qui plus est tu es blessé… » Il se figea, et un sourire ironique défigea ses lèvres qu'il avait maintenu austère depuis le début. C'était plus qu'ironique, tout ceci!! Il se fit violence pour ne pas fracasser l'éclat de marbre sur le crâne de la fille qui se prenait pour une enfant. Tout ceci commençait singulièrement à l'irrité. Alors il ne dit rien, et se tient sagement à quelques pas d'elle, inspirant calmement dans l'espoir de retrouver la paix intérieur, tout en sachant que dans un endroit pareille - pas la Cathédrale, mais le Jeu-, c'était tout simplement impossible.
Elle porta son doigt à ses lèvres puis se retourna vers lui, qui ne broncha pas. Elle sauta de l'autel et lui retira le Livre Saint - et souillé- de sa main crispée, la feuilletant tranquillement, un sourire amusé accrochée à ses lèvres. Xerxès à le regard fixé sur elle, dûr comme la pierre. Elle est si proche, il n'a qu'à faire qu'un mouvement pour la poignarder dans le flanc. Mais il ne le fait pas. Elle repart avec la Bible avec un petit rire et il dit adieu à l'idée de l'assomer avec le bouquin. Il serrait tellement son poing blessé que le sang se mit à couler le long de ses phalanges, le long du morceau de pierre étroitement dissimulé dans sa main ensanglantée. Elle jouait avec lui, et elle gagnait haut la main. Comment pouvait-il se laisser faire? C'était un Jeu! Ils étaient tous pris dans ce Jeu, manipuler par le Maître, et cette fille était sûrement une de ses heureuses pions. Alors qu'elle s'allongeait comme un chaton sur un banc de bois encore intacte, il cru que c'était encore possible de passer outre les évènements de la nuit et se barrer enfin d'ici pour regagner les rues et éclater quelques vitrines ici et là. Il allait le faire, Xerxès allait vraiment tourner les talons, mais la blonde parla de nouveau.
« Tu devrais te sauver… de plus, il n’y a rien pour soigner ta blessure ici. » Alors, il explosa:- PUTAIN! Who the fuck are you?! Saleté de Gamine! J'en ai rien à foutre de tes conseils!Mais il n'avait pas finit. Il lança avec une précision à couper le souffle l'éclat de marbre qui se logea dans le bois du banc, quelques centimètre au dessus de la tête de la jeune fille. Il s'approcha du vase à fleur, le prit et le balança à bout de bras dans l'allée principale. Il éclata en morceaux éparses. Xerxès s'approcha ensuite de la jeune fille et lui attrappa vivement la gorge, le soulevant du banc par la seule force de sa main, celle encore intacte. Elle était si légère. C'était trop facile. Il se mit à rire, un peu dément. - Tu n'es qu'un obstacle! Un vulgaire insecte qui me fait perdre mon temps...! | |
| | | Lucia Alessandrini Admin ♪
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| Sujet: Re: Pire que le Diable [Pv Lucia ~][Terminé] Sam 7 Avr - 22:28 | |
| Un son te « réveille » en sursaut. Quelque chose s’était plantée près de ton visage. Tu ouvres tes yeux, légèrement surprise par la « chose » qui était logée dans le bois du banc. Un bout de marbre en l’occurrence. Oubliant bien vite que si ce morceau de sol avait atteint ton joli visage tu serais sans doute morte ou bien défiguré à vie. Tu n’as pas le temps de penser à ce qu’il s’était passé pendant que tu somnolais sur ta literie du moment, qu’un bruit sourd de verre brisé te fait tourner la tête. Tu regardes pensivement le tas de fleurs et de bout de verres qui se trouvent maintenant dans l’allée principale. Zut il faudra que tu trouves un nouveau vase pour les futures fleurs qui s’y trouveront… Oui, c’est seulement à ça que tu penses, là tout de suite, à l’instant. T’es tenue par la gorge comme un lapin qui va bientôt finir à la casserole et toi tu penses à l’endroit où tu pourras récupérer un nouveau vase en bon état. Oui, tu es folle. Même carrément cinglée. Du moins, c’est ce que l’on se dit quand on te voit pour la première fois… et la seconde aussi, remarque.
- Tu n'es qu'un obstacle! Un vulgaire insecte qui me fait perdre mon temps...!
Ça y est, tu viens enfin de capter que le mec que tu viens de rencontrer veut te faire la peau… Comme la plupart de tes rencontres quand elles ne finissent pas dans tes draps. Tu l’as mis en colère Lucia, cela se voit dans son regard, dans ses muscles tendu, prêt à te foutre un pain. Pourquoi veux-il te faire la peau ? Tu t’en fous, pour être honnête. C’est une chose qui arrive souvent dans le jeu. Tu es donc portée dans les airs, par la seule force de sa main encore valide. D’ici, tu peux voir clairement son visage. Ses yeux, bien que rongés par la colère sont d’un beau vert. Ses traits de visages te donnent envie de les frôler du bout des doigts, bien qu’ils soient déformés par la haine que cet homme doit ressentir envers toi. Toi, tu le regardes dans les yeux, avec ton regard habituel. Ni, apeuré, ni colérique. Un regard calme, et neutre. Un obstacle… ? Tu fais un bien piètre obstacle, de par ton poids et ton manque de muscles voyants. Tu portes tes mains à celle qui te tient fermement désormais. Tu ne tentes pas de te débattre, à quoi bon ? Ce mec a clairement plus de force que toi. Comme il le dit si bien, tu es un insecte pour lui. Un misérable petit insecte sans conséquence sur son futur… du moins, c’est ce qu’il pense. « Dans ce cas… tue-moi. Étrangle-moi. » Oui tu es sérieuse Lucia, ton sourire enfantin est toujours là. Toi, tu t’en fous qu’il te tue, qu’il te fasse du mal. Ton corps est creux, Lucia, il est creux… Tu le fixes de ton regard azuré, toujours avec cette même lueur « d’innocence » au fond de tes yeux. Mourir ou vivre. C’est la même chose pour toi. C’est chiant. Toi tu veux t’amuser, en mourant ou en vivant… c’est pareil. Tu veux juste pouvoir afficher un sourire sur tes lèvres. L’homme que tu as rencontré, essaye surement de te faire peur, peut-être même qu’il essaye de t’humilier avant de t’assassiner. Mais honnêtement. T’en a rien à foutre. S’il y a bien une chose dont tu te fiches royalement, c’est de ta propre vie. Alors il peut bien faire ce qu’il veut de ton corps. De toute manière, même si tu voulais te débattre et dire en pleurant que tu veux absolument qu’il t’épargne, de crier que tu étais désolée. Cela changera-t-il réellement quelque chose à la situation ? Non, du moins, dans ton esprit cela ne change rien. Tu continues donc de le fixer, tes mains fichées sur la sienne. Tu ne tentes rien, pas même un coup de pied ou une simple insulte. Tu restes immobile et observes chaque détail du visage de ton futur assassin. Quitte à mourir cette nuit, autant que tu te souviennes exactement du visage de celui qui a mit fin à la mascarade qu’est ton existence, Lucia.
« Comme tu l’a dis, je ne suis qu’un misérable insecte auquel tu peux briser le cou à la seule force de ta main. Pourquoi ne le fais-tu pas ? » Cela doit être une véritable tentation d’avoir entre tes mains une personne que tu détestes. Tu pourrais la tuer si facilement ainsi. Tuer est une chose tellement simple à faire. C’est en assumer les conséquences, qui rend l’acte difficile. Toi, Lucia, tu t’en fous. Des conséquences comme de l’acte en lui-même. De toute manière, tuer n’est pas un jeu amusant pour toi, ni un acte qui est poussé par une émotion ressentie, non pour toi c’est une punition. « On ne reçoit que ce que l’ont mérite », c’est une de tes phrases fétiches. D’après cet homme tu dois être punie, soit. À sa guise. Si cela peut lui faire plaisir. « J’espère juste que tu y prendra du plaisir quand tu me tuera de sang-froid. Ce serait dommage qu’ensuite tu ais des reproches à cause de ma carcasse. » Non, ce n’était pas des reproches que tu lui faisais. Tu pensais réellement ce que tu déblatérais entre tes lèvres. Tu trouverais ça bien stupide qu’il te tue et qu’ensuite il le regrette. Autant qu’il y prenne du plaisir du début à la fin, non ? Ton regard se pose sur le vase éclaté en mille morceaux. Tu vas surement finir comme lui, éclaté par terre. Mais tu t’en fous de ce que l’on peut t’infliger, Lulu’. Non, toi tu n’as pas peur de ce que peuvent te faire les autres. Toi tu as peur de ce que tu peux te faire toi-même. Cela peut paraître fou comme ça, voir carrément dément. Mais personne. Personne ne peut savoir ce que tu ressens chaque minute de ta vie. Chaque jour de ton existence. Personne ne le sait, même toi des fois tu ne préfères pas le savoir. Tu le sais, au moins. Que tu n’es pas « normale » que tu sois bizarre. Mais en même temps, parfois, très rarement, tu aimerais, tu prierais pour que ton esprit se taise et que ton corps pourrit sur le trottoir aux côtés des autres. Mais vraiment très rarement, car tu préfères de loin t’amuser que de penser à ton frêle corps gisant à même le sol.
Tu soupirs légèrement. Finalement, tu le savais. Tu le savais que quelqu’un t’assassinerais. Tu ne savais juste pas par qui et quand. Mais maintenant tu peux admirer le visage de ton tueur sous tous les angles. La question de savoir s’il a déjà tué quelqu’un frôle ton esprit, bien que tu t’en fiche un peu aussi. Pour l’instant, tu n’as qu’une envie c’est qu’il agisse, car là. Tu t’emmerdes. Tu t’emmerdes vraiment, même. Tu le fixes à nouveau de ton regard devenu aussi terne que ton intérêt pour lui. Oui tu t’es lassée. Ce « trésors » ne t’intéresse plus. Mais qui sait, cela peut encore changer, non, Lucia ?
[IRL : Désolée c'est un peut court ^^"] | |
| | | Xerxès Everdeen
Messages : 53 Date d'inscription : 01/04/2012 Localisation : Dans le Jeu... A y foutrre la merde.
| Sujet: Re: Pire que le Diable [Pv Lucia ~][Terminé] Dim 8 Avr - 18:58 | |
| Elle ne bougeait pas. Pourquoi elle ne bougeait pas? Ça enrageait encore plus Xerxès, qui serra un peu plus fort la gorge de la jeune fille, qui le regardait, presque ennuyée. C'était pas croyable.
« Dans ce cas… tue-moi. Étrangle-moi. »
Le jeune homme n'en revient pas. Il a peur. Qui est-elle? Pourquoi dit-elle de telle chose? Elle ne pouvait pas être normale? Bon, et lui alors? Il allait tuer cette pauvre gosse sur un coup de la colère? Était-ce vraiment une bonne idée? Il en doute maintenant. Et ce regard, ce regard azur qui le fixe, amusé, sans une once de peur et de colère, alors que lui, ce sont ces sentiments qui le mène par le bout du nez. Il lui en veut. Il voudrait qu'elle s'agite, qu'elle l'implore, qu'elle le supplie de l'épargner. Mais elle ne veut pas jouer à son jeu. Elle a le sien, and sticks to it.
« Comme tu l’a dis, je ne suis qu’un misérable insecte auquel tu peux briser le cou à la seule force de ta main. Pourquoi ne le fais-tu pas ? »
- Parce que c'est trop facile, dit-il, entre ses dents, tremblant d'une rage et d'une impuissance qu'il ne comprend pas. Elle a raison, il a commencé le geste, pourquoi ne le finit-il pas? Est-il faible à ce point? Était-ce sa gueule d'ange et sa petite voix mielleuse qui l'empêche de commettre un meurtre tout à fait futile? Il desserre légèrement sa poigne, le regard toutefois toujours aussi dur, fixé sur l'Italienne.
« J’espère juste que tu y prendra du plaisir quand tu me tuera de sang-froid. Ce serait dommage qu’ensuite tu ais des reproches à cause de ma carcasse. »
Il la regarde, presque scandalisé. Prendre plaisir à tuer quelqu'un? Y'avait-il vraiment un quelconque plaisir à tuer des gens? Une enfant même? Le mot psychopathe traversa son esprit. Elle soupira. Se résignait-elle à la mort? Son visage prenait de plus en plus une teinte rouge, bleuté et finalement, Xerxès la laissa mollement retomber sur le banc de bois. Ébranlé, il recula de quelques pas et s'affaissa au sol à genoux, tremblant, regardant ses mains qui avaient failli arracher la vie de la blonde qui avait simplement eut le malheur de l'agacer quelques minutes de trop. Mais il allait falloir s'y faire? Ce jeu était là pour ça. Il s'imaginait déjà le Maître du Jeu, furieux de ne pas avoir eu un peu d'action, précipiter les choses afin d'être sûr qu'un des deux allaient mourir, ici, ce soir. Il ne voulait pas la regarder. Il avait honte, il était furieux, contre elle, pour lui avoir fait changer d'idée quant au sort de sa pauvre vie, mais également contre lui, pour être aussi enclin à tomber entre les filets du Jeu. Comment espérait-il s'en sortir s'il sortait d'ici vivant avec plusieurs morts sur sa conscience, plus celui d'une fille qui ne lui avait rien fait, à proprement parlé. 'Jet apparue dans son esprit et il se dit que de toute façon, il voulait qu'elle gagne, et non lui. Lui il était là pour la sortir d'ici, peu importait le prix. Il se redressa, s'appuyant contre un mur, et retourna vers l'autel en silence, ramassant la Bible (ça pouvait très bien servir de combustible).
Puis, il se tourna légèrement vers la blonde et après un moment de silence, il dit:
- Il n'y a que toi qui t'amuses ici. Laughs have faded away, pleasure is gone, happiness is a lie. Et même ta propre mort n'arrive pas à éveillé la moindre émotion chez toi...
Il cessa de la regarder et commença à s'éloigner vers une des innombrables portes de la Cathédrale, une bible à la main, le coeur au bord des lèvres. Il ignorait pourquoi il avait envie de gerber. C'était peut-être cette fille qui n'avait presque rien d'humain, où l'acte qu'il avait failli commettre, ou sa propre lâcheté? Il ne saurait le dire. Il su seulement que lorsqu'il tourna la poignée, le déclic se fit et il n'eut même pas le temps de dire ''Shit'' que quelque chose explosa derrière la porte, éclatant la porte en des milliers de bout de bois et le propulsant lui même sur plusieurs mètres, atterrissant lourdement sur le marbre. Son épaule était affreusement douloureuse et sa tête lui tournait dangereusement. Il tenta de se relever, glissa bêtement et se recoucha sur le sol, bientôt couvert de poussière, toussant fortement. Un gout de métal s'était peu à peu répandu dans sa bouche et il cracha alors qu'il réessayait dans un grognement de se relever. Il repéra la Bible, miraculeusement intacte, un peu plus loin. Puis, avisa du regard son épaule : déboîtée. C'était bien le moment.
- Yeah right, marmonnait-il, furieux. Depuis quand les portes d'une cathédrale cachent des explosifs?...
Xerxès, malgré le sifflement dans ses oreilles, se remit finalement sur ses pieds, vaccillant - il était assis en tailleur- et se secoua un peu. Alors qu'il allait récupérer son Livre Saint, il entendit le déclic familier et dangereux. Il tourna aussitôt la tête : la fille.
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| | | Lucia Alessandrini Admin ♪
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| Sujet: Re: Pire que le Diable [Pv Lucia ~][Terminé] Dim 8 Avr - 21:32 | |
| - Il n'y a que toi qui t'amuses ici. Laughs have faded away, pleasure is gone, happiness is a lie. Et même ta propre mort n'arrive pas à éveillé la moindre émotion chez toi...
Tu t’amuses ? La mort ne t’amuse pas, Lucia. Elle t’ennuie. À un point que même toi tu ne peux imaginer. Ta mort ne t’amuse pas non plus, elle te fait chier comme le reste. Mourir ce soir ou demain, ça ne change strictement rien au fait que cela t’agaces. Non, tu n’es pas frustrée de devoir mourir, tu es juste énervé que cet acte soit aussi barbant. Quitte à abandonner le monde des vivants, pourquoi ne pas le faire en rigolant ? Tu n’es pas saine d’esprit Lucia, pas saine du tout. Tu le regardes donc se retourner, ne plus t’adresser un regard. Tu ne comprends pas. Tu ne comprends pas pourquoi il te déteste. Tu te recroquevilles à nouveau sur ton banc, oubliant le bruit des pas de l’inconnu, oubliant sa présence, oubliant le lieu où tu te trouves. Tu touchais fébrilement l’endroit où sa main te serrait un peu plus, il y aura sans doute une marque demain. Mais tu ne t’en souciais pas vraiment, ce n’est qu’une marque après tout, les marques, ça s’effacent et ça s’oublie, comme les souvenirs. Le souvenir de cette nuit va surement s’effacer au même moment que cette marque, n’est-ce pas Lucia ? Au moment où tu pensais que l’homme s’était enfin tiré d’ici, un déclic se fit entendre, puis une explosion te fit instinctivement lever la tête. Tu aperçois le brun se faire projeter à toute allure à quelques mètres de la porte qu’il était sans doute sur le point d’ouvrir. De là où tu étais impossible de savoir ce qu’il venait rageusement de marmonner, mais tu t’en moques un peu de ce qu’il venait de dire pour être honnête. Tu te lèves, doucement, et tu te déplaces vers lui. Pourquoi ? Peut-être par curiosité, par compassion où par pitié ? En réalité tu ne le sais pas, tu sais juste que tu t’avances vers lui d’un léger. À quelques mètres de sa silhouette, au moment où tu allais murmurait une question à propos de son état. Un simple « ça va ? ». Tu as toujours trouvé cette phrase assez idiote, dans certains contextes. Quand tu viens de te faire projeter par un puissant explosif à plusieurs mètres, tu ne vas pas bien. Enfin, à moins de t’appeler super man et de faire comme si une épaule déboitée n’était qu’une ridicule petite entorse.
Donc, au moment où tu allais, enfin, agir comme une personne « normale », un autre déclic te stoppa net. L’homme blessé tourne son visage vers toi, alors que toi, tu tournes le tien vers le plafond d’où le déclic était sorti. Tes yeux restent figés sur ce plafond sombre et poussiéreux. Une, deux, trois, quatre secondes. Rien ne se passe. Nouveau déclic, toujours le regard rivé sur ce plafond obscur. Au moment où tu allais rabaisser ton regard vers l’homme encore assis au sol, tu aperçois une fine poudre commençant rapidement son ascension vers toi. Avant même que le réflexe de te couvrir les yeux ne te vienne à l’esprit, tu sens quelque chose couler le long de ta joue. Quelque chose d’humide et de froid. Quelque chose qui ne s’arrête pas, mais s’amplifie au fil de la course de cette étrange poudre. Une nouvelle chose coule, le long de ton autre joue cette fois. Puis, une autre. Et encore une autre. Elles ne s’arrêtent pas de couler, ton visage et toujours rivé vers le plafond, mais fini finalement par se baisser. Tu tâtonnes lentement tes joues humides de tes mains. De nouvelles larmes ne cessent de prendre la place des anciennes, continuant inlassablement de tomber sur ton corps, sur ta robe et pour finir, sur le sol. Tu ne comprends pas ce qu’il t’arrive, tes yeux te picotent, tu les frottes, mais rien à faire, les larmes continuent leur chute vers le marbre abimé et sale de l’église. Tu commences à hoqueter, les gouttes salées commençant à pénétrer entre tes lèvres entre ouvertes. Tu te frottes encore plus fort tes yeux, commençant à paniquer. Tu n’aimes pas pleurer. Tu détestes que tes joues soient trempées.
Sentant que la situation ne s’améliore pas, pire commence à empirer, tes jambes commencent à trembler. Tu en as assez de pleurer, tu veux que cela cesse, tu veux que ton corps arrête de trembler et que plus aucun son ne s’échappe de ta bouche. En dehors de tes hoquets incessants, tu n’entends plus, tu ne vois plus rien. Tu n’arrives pas à stopper tes tremblements qui commencent à s’amplifier au fil des minutes. Quand cela va-t-il cesser ? « Maintenant » tu hurles dans ta tête. Mais rien ne s’arrête. Tout s’amplifie. Tu commences à sentir les sanglots monter dans ta gorge tu essayes tant bien que mal de les repousser mais tu n’y arrives pas. Tu as une boule au ventre, qui est sur le point de te faire s’écrouler sur le sol, froid, de la cathédrale. Tu te frottes à nouveau les yeux, qui continuent de te piquer, cela t’agaces, tu aimerais t’arracher les yeux pour faire se stopper ce flot humide et salé. Pendant que ta main droite essaye de faire sécher tes larmes, ta gauche s’agrippe à ta robe tachée de sang et d’eau salée, tentant vainement de faire stopper tes tremblements, devenus incontrôlables. Tu ne penses même plus à l’homme qui se trouve là, à quelques mètres. Tout a disparu, tu ne vois plus rien à cause de toute cette eau. Tu n’arrives même plus à discerner ta main qui frotte tes yeux. Tout est devenu flou autour de toi, tu ne sais même plus pourquoi tu trouves ici. Tu ne te poses plus aucune question, tu veux juste que tout ce bordel s’arrête une bonne fois pour toutes.
Maintenant, tu tousses, pleurer te fatigues, et tu commences à perdre patience. Tu es une enfant Lucia, tu n’as jamais eu de patience… Tu n’en auras sans doute jamais. Tu repenses à l’instant d’avant, tu revois la scène dans ton crâne, au moment où cet homme serrait ta gorge dans sa main, tu ne sais pourquoi tu y pense maintenant, mais tes larmes redoublent un peu plus. Tes sanglots se font plus présents et tes hoquets continuent leur agaçant bruit. Pour l’instant c’est tout ce que tu arrives à entendre dans la salle, du moins c’est tout ce que tu arrivais à entendre quand un nouveau déclic se déclencha. Tu bouges, instinctivement, sur ta droite, alors qu’une poutre, tombée à toute allure du plafond, venait de te frôler. Son impact au sol, qui fit un bruit assourdissant, te fit s’écrouler et rouler jusqu’aux débris de vase et de fleurs. Tu étais donc dans l’allée principale. Tes pleurs redoublent, tes sanglots aussi, pendant que la poussière, soulevée par la poutre, commençait à redescendre doucement. Mais tu as eu de la chance, Lucia, tu aurais pu finir en morceaux sous cet énorme bout de bois, écrasée, alors que tu n’as hérité que de quelques égratignures ainsi que d'un ou deux bouts de verres plantés dans tes fines jambes, et dans tes bras, tachant ta robe un peu plus au passage. Tu ne bouges plus, tu te recroquevilles, les larmes continuent leur chemin sur tes joues désormais rougies par les pleurs et sali par la poussière. Tu fermes tes yeux devenus cerclés de rouges. Tu trembles, jolie Lucia… Tu pleures, jolie Lucia… tu sanglotes, jolie Lucia… tu es brisée, jolie poupée.
* Non piangere il mio angelo, io sono qui ... Non temete, io sono qui ... Ti amo, sei il mio tesoro ... *
Tu sanglotes un peu plus fort, tu ne sais plus toi-même si c’est toujours la faute de cette poudre, ou bien simplement ton esprit malade qui commence à dérailler. Tu hoquètes, tu ne sais plus quoi faire pour que tout se stoppe dans ton esprit. Il aurait peut-être mieux fait de tuer à cet instant, de t’étrangler. Tu n’aurais pas eu à vivre ça par la suite. Tu es lâche, Lucia… mais tu ne t’es jamais considéré comme « courageuse ». Tu te recroquevilles un peu plus, essayant d’oublier ces phrases tissées dans le mensonge. Essayant de tout oublier, là où tu es, cet homme, ainsi que le jeu. Tu veux tout oublier, tu veux que le temps s’arrête et te foute la paix. Dans la salle, on n’entend plus que tes sanglots d’enfants. Ta voix qui souille ce lieu sacré rien que par son timbre, rien que par son existence. Tu as froid, ton corps creux, à horriblement froid.
« Menteuse… »
Tes pleurs redoublent, tes larmes inondent tes joues ainsi que le sol, humidifiant tes longs cheveux de la couleur du blé. C’est surement ta punition, Lucia. Oui, ta punition. Tu es désormais dans l’obscurité de tes paupières fermées. Tu n’entends plus rien. Es-tu seule, Lucia ? Non, tu as toujours été seule, ma belle Lucia… [NOTE : Ce qui est en rouge foncé sont des phrases en Italien dont elle se souvient :3] | |
| | | Xerxès Everdeen
Messages : 53 Date d'inscription : 01/04/2012 Localisation : Dans le Jeu... A y foutrre la merde.
| Sujet: Re: Pire que le Diable [Pv Lucia ~][Terminé] Lun 9 Avr - 0:27 | |
| Xerxès avait tourné la tête, et il l'avait vu, si proche. C'était pas bon. S'ils étaient si proches, le prochain joujou du Maître du Jeu risquait plus fortement de les atteindre tous les deux. Mais pourquoi il s'en faisait autant? Il ne désirait pas sa mort, après tout? Il en doutait. Rubbish. Mais rien ne se passa pendant ce qui semblait être un long moment, mais ce n'était en faite que quelques secondes, tout au plus. La blonde leva son regard au plafond et Xerxès fit de même, constatant l'écoulement presque féerique d'un nuage de poussière blanche. Il sait ce que c'est. Pour l'avoir vu à la télévision. Il porte sa main blessée à son nez, afin que seul l'odeur de son sang pénètre ses narines et s'attend à ce que la jeune fille - dont une marque rouge sur le coup lui rappelait assez vivement la violence dont il était capable- fasse de même, mais il fut de nouveau témoin de son inaction. Elle était suicidaire. Bon d'accord, ça ne tuait pas cette poudre, mais c'était déstabilisant et quelque chose de pire pourrait certainement en profiter pour--
Ses yeux verts le piquent d'un seul coup et sans crier gare, les larmes débordent et coulent abondamment sur ses joues. Il s’essuie les yeux prestement. Ça ne change absolument rien. Il tenta d’apercevoir la blonde à travers sa vision brouillée, et la voie en train de se frotter les yeux. Ça ne marchera pas. Il s'approche afin de lui dire qu'il faut quitter l'endroit mais il s'arrête alors qu'un sanglot franchit la gorge de la fille. Ce n'est pas douloureux pourtant. Enfin, sauf le picotement, mais comparé à la main qui s'était refermée sur son cou quelques minutes auparavant, était-ce pire? Et lui, il la regarde, alors que les larmes inondent ses joues et s'écrasent au sol. La scène est on ne peut plus étrange. Qui aurait cru que ce genre de chose pourrait arriver dans ce Jeu? On s'aurait cru dans un film à l'eau de rose, où le jeune homme, cruel, venait d'annoncer que leur amour était impossible, même s'il le pensait pas vraiment. Justement, le jeune homme se demandait pourqoi ce genre de pensées étaient celle qui lui traversait la tête à un moment pareille lorsqu'un nouveau déclic se fit entendre. Il leva le regard embrué au plafond, vit quelque chose bouger et il ne su pas trop quoi...Mais il se jeta sur le côté, un peu à l'aveuglette et retomba sur son épaule déboîtée. Il étouffa un grognement de douleur et resta un moment étendu au sol, crachotant dans la poussière et dans les larmes qui allaient bientôt l'étouffer. C'était insupportable. Sa main aussi le brûlait maintenant. C'était pitoyable, comment en une nuit, il avait pu se faire avoir tant de fois par les pièges du Maître. Il le maudit un instant avant de se relever. L'image de la jeune fille pleurant comme une madeleine s'imposa à son esprit... Et si..? Il se déplaça en direction de l'objet qui était tombé du plafond, constatant qu'une nouvelle poutre avec quitté l'édifice. Ce n'était pas dangereux de jouer ainsi avec les fondations de la Cathédrale?
- Idiot. All of this is dangerous. It's meant to be.
Il fut soulagé de voir -entre un flot de larmes salées qui commençaient à singulièrement lui taper sur le système- que la blonde s'était poussée à temps. Mais où était-elle? Xerxès ne voulu même pas savoir pourquoi il se souciait d'elle maintenant. Peut-être parce qu'elle lui rappelait la fragilité de sa soeur, bien qu'elle ne lui ressemblait pas? C'était elle... sans l'être. Tenant son épaule de sa main pansée, et ayant abandonné l'idée de sécher ses pleures, il chercha du regard - assez difficilement, certes- la jeune fille. Finalement, ce fut ses oreilles qui le menèrent sur la bonne piste. Le silence sacré était revenu dans l'église, seule la respiration du jeune homme et les sanglots et de l'Italienne osait troublé la quiétude trompeuse de l'Église. Il prit une grande inspiration, et aux prix d'ultime effort, il se replaça sèchement l'épaule et ça lui prit toute sa volonté pour retenir un cri dans douleur. Les larmes refluèrent, évidemment. Il descendit lentement les marches qui menaient à l'allée principale, écartant prudemment avec ses pieds les éclats de porcelaine qu'il avait lui-même répandu au sol. Puis il s'agenouilla devant la jeune fille, qui était de nouveau recroquevillée sur le sol froid. Du sang s'écoulait de ses jambes et il entreprit de retirer doucement mais rapidement les éclats du vases dans ses jambes.Il irait chercher un bout de nappe tout à l'heure... ou autre chose, car elle devait maintenant être couverte de poudre lacrymogène. Tous leurs vêtements devaient en cacher, maintenant. Il un peu d'alcool pour désinfecter tout ça.
« Menteuse… »
Xerxès ne comprend pas. Mais il ne l'a jamais comprise. Et pour une fois, il n'est pas fâché de cela. Il est trop épuisé. Il voulait quitter cet endroit. Mais pas tout seul. Il lui devait au moins cela. Enfin, il croyait. Lui devait-il quelque chose? Après tout, il avait faillit lui arracher la vie. Même si elle ne semblait pas trop s'en soucier. Il décida de ne pas trop y songer et glissa ses mains sous les genoux et le dos de la jeune fille, la soulevant dans ses bras comme une princesse, ou une enfant, et se dirigea, toujours en pleurant, vers la sortie de la Cathédrale. Tout ceci avait assez duré. Il reviendrait chercher la bible une autre fois. Mieux valait quitter cet endroit de malheur pour l'instant. Il la serra inconsciemment contre lui, et lui murmura doucement:
- Chut... Ne pleure plus...Don't cry...
Il avait les yeux rivés devant lui, même si les larmes débordaient d'elles-même, sans demander la permission. Elles s'écoulaient maintenant sur elle, tièdes, salées, and somewhat softly. Alors qu'il franchissait les immenses portes en fer et revenait à l'air libre de la nuit aussi noir que la mort, il se rendit compte que la blonde était vraiment froide lorsque la brise fraîche vint chasser les larmes de son visage, et qu'il la trouva tiède. Il baissa son regard émeraude vers la jeune fille entre ses bras, se demandant comme il avait fait pour en arriver là. | |
| | | Lucia Alessandrini Admin ♪
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| Sujet: Re: Pire que le Diable [Pv Lucia ~][Terminé] Lun 9 Avr - 19:37 | |
| Tu sens ton corps froid quitter le sol, tu es soulevée dans les airs Lucia. Tes yeux restent fermés. Tes larmes continuent de couler… Tes sanglots ne font que s’accentuer. Pourtant, tu ne bouges pas. Tu as comme une sensation de courbature dans tes membres, cela t’empêche de faire le moindre mouvement. Tu sens une main sous tes genoux tremblants, et une sous ton dos, hoquetant au fil de tes pleurs. Tu ne sens plus la douleur venant de tes jambes, là où quelques minutes plus tôt de minces filets pourpres ruisselaient le long de ta blanche peau pour s’étendre sur le sol. Tu es portée par quelque chose, par quelqu’un plutôt, sa chaleur réchauffe ton frêle corps, qui, lui, est aussi froid que celui d’un mort. Tu arrives à sentir le tissu du haut de l’homme qui te tient dans ses bras. Tu fais s’agripper presque automatiquement tes fines mains à ce même tissu. Voulant sentir la vie derrière, la chaleur que, toi, tu n’as pas. Tu essayes de calmer ta respiration, mais tu n’y arrives pas, tes sanglots restent inchangés, ton cœur accéléré au rythme des larmes, qui roulent sur tes joues encore humides des anciennes. Celui qui te porte commence à marcher, cela entraine un ballotement au niveau de ton corps. Tu ne bouges pas, tu n’en as plus la force et tes jambes sont engourdies. Tu n’aurais pas dû venir ici ce soir, tu le sais maintenant. Tu aurais dû attendre demain soir pour apporter les nouvelles fleurs, maintenant tu vas devoir trouver un nouveau vase et devoir attendre que de nouvelles fleurs poussent, dans le pot près de ta fenêtre… Oui, tu penses encore à ça. Là, dans les bras d’un inconnu, tu penses à récupérer, un putain de vase. Un vase qui n’a aucune incidence sur ton existence, mais tu t’en inquiète quand même. Quand prendras-tu conscience que ta vie est en danger dans cette ville ? Quand comprendre tu qu’en jouant ainsi tu vas finir par y passer ? Je vais te dire une chose, Lucia. Une fois morte, tu ne reviendras pas. Évite de tout foutre en l’air comme ça. Et pourtant tu continues, comme si jouer avec le feu t’amusais. Non, pas « comme si », cela t’amuse. Réellement.
- Chut... Ne pleure plus...Don't cry...
Tes sanglots cessent à la minute où cette phrase est prononcée. Tu prends, surement pour la première fois de la soirée, conscience de ta situation actuelle. Ou plutôt, tu prends réellement conscience, de ta situation actuelle. Tes paupières, toujours humides par les larmes qui coulent de tes deux saphirs, s’ouvrent lentement. Tu ne vois pratiquement rien, rien qu’un monde flou dans les bras d’un inconnu. Tu arrives tout de même à percevoir la lumière lunaire qui passe par certains vitraux. Tes pleurs continuent, mais tes sanglots se sont stoppés. La voix de cet homme t’a un peu aidé, tu l’admets. Ton corps tremble toujours, mais tu as cessé de vouloir le faire se stopper. Tu es épuisée, toutes ces conneries t’ont donné envie de prendre une douche et de t’enfouir sous une couverture pour ne plus bouger. Ton soutien, arrive à la fin de l’allée, il sort de l’église avec toi dans ses bras. À l'extérieur, l’obscurité te donne l’impression d’avoir à nouveau les paupières fermées. Mais elles sont bel et bien ouvertes, ton regard fixant la pénombre. La lune brille au-dessus de toi… de vous, plutôt. Tu sens le regard émeraude de l’homme sur toi, tu sens ses larmes couler sur ta peau. Tu tournes doucement ton visage angélique vers lui, fixant ses yeux embués d’eau salée, comme les tiens. Tes larmes ne cessent de couler, tu commences à être fatiguée de les voir commencer dans tes yeux pour finalement mourir sur tes joues. Les larmes de l’homme coulent elles aussi, tu en reçois certaines, se mêlant ainsi aux tiennes. Elles finissent toutes au même endroit, sur le sol. Sur ce sol souillé par le sang des innocents qui meurent chaque jour. Une belle fin, hein, Lucia ?
Tu lèves une main fébrile vers le visage, éclairé par la lune, de l’homme. Frôlant d’abord du bout des doigts sa joue humidifiée par les gouttes salées, pour finalement venir y poser toute ta paume, essuyant du bout de ton pouce les larmes de cet inconnu. Tucontinues de le fixer de ton regard d’azur. Tu ne penses à rien, Lucia. Ta tête est vide de toute pensée à cet instant. Tu enlèves ta main en même temps que tes tremblements commencent à se calmer. Tu descends doucement des bras de l’homme, t’appuyant légèrement contre son torse au départ, pour au final te tenir debout. Fébrile et toujours en train de pleurer, mais debout. Tu regardes ta robe, au départ d’une blancheur immaculée, rivalisant avec celle de la neige elle-même. Mais maintenant, elle est souillée par la poussière, les larmes et le sang. Oui, aussi souillée que ton âme, Lucia. Aussi souillée que ton esprit… Tu passes ta main dans tes longs fils d’ors, désormais emmêlaient et salis par la poussière de l’église. Tu rêves d’une douche, là, maintenant. Mais ce n’est pas le moment, tu tentes une énième fois de faire taire les larmes qui continuent de t’aveugler légèrement. Tu frottes inlassablement tes perles bleues, avant d’abandonner, cela s’arrêtera tout seul, tu te dis.
Tu tournes ton regard vers l’homme, non, plus précisément vers sa main. Ensanglantée. La douleur devait incroyablement lui peser sur l’esprit. Au moment où tu comptais toucher, avec douceur, cette même main, un coup de feu retenti dans les ténèbres de la nuit. Ta tête se tourne au même moment. Une nouvelle querelle ? Bien plus qu’une querelle, Lucia et tu le sais bien. Tu empoignes vivement la main intacte de l’homme pour l’entrainer à ta suite. Pourquoi pas ? Cela pouvait être amusant de voir comment il évoluait dans The Game. Tu te demandes s’il gagnera, ou s’il perdra. Mais pour ça, il faut qu’il vive. La nuit, cette fichue ville est plus dangereuse qu’une jungle remplie de féroces tigres, ou autre animal avec taire autant de dents. S’il reste seul, sans arme et sans abri, il y a une forte chance pour que tu le retrouves demain matin, gisant sur un trottoir, la gorge ouverte. Tu accélères tes pas, malgré les larmes qui brouille toujours ta vision, après avoir arpenté plus d’une centaine de fois cette ville, tu commences à la connaitre parfaitement, même aveugle tu pourrais t’y retrouver… Oui, j’exagère, mais shit, Lucia.
Tu tiens toujours la main de l’inconnu dans la tienne, qui paraît bien petite par rapport. Mais tu n’y fais pas attention, pour l’instant tu te concentres sur le chemin qui vous mènera à un lieu sûr. Tu tournes dans une ruelle, au même moment qu’un nouveau coup de feu retentit. Tu tournes à nouveau, puis encore. L’homme va surement croire que tu essayes de les perdre, ce qui est faux, pour une fois. Ta main est glacée dans la sienne qui est beaucoup plus chaude. Tes yeux te piquent toujours, mais tu fais de ton mieux pour oublier cette agaçante sensation. Tu restes murée dans le silence, tu n’as pas envie de parler, tu es fatiguée. Tu quittes enfin les ruelles pour atteindre la grande rue. Tu te diriges vers le nord, direction les habitations. Il n’y a que là-bas que le jeu se stoppe un tant soit peu. Et puis tu pourras au moins te changer, une fois « chez toi ». Et puis, tu t’en fous de ton coéquipier. Ce n’était pas la première fois que tu ramenais quelqu’un chez toi, et puis cette fois ce n’est pas pour finir sous les draps. De plus, l’homme pourra soigner sa blessure. Si tu fais cela par charité ? Tu ne le sais pas, sais-tu seulement ce que signifie le mot « charité » ? Disons que tu agis sur un coup de tête, voilà, un simple coup de tête. … Tu es désormais devant ta demeure, ta main toujours dans celle de l’inconnu. Tiens, tu n’as même pas demandé son identité. Bah, cela ne t’intéresse pas tant que ça. Tu avances devant une petite maison aux murs abimés, te dirigeant sur le perron. Une fois devant la porte tu sors une clé se trouvant dans ta chaussure droite, jolies chaussures d’ailleurs… bref, tu fais pénétrer la clé dans la serrure qui lui est destinée et la tourne dans le sens des aiguilles d’une montre. Un déclic se fait entendre, tu ouvres la porte en bois, allumant immédiatement la lumière, en appuyant sur un interrupteur se trouvant sur le mur de gauche. L’éclairage laisse voir une salle plutôt spacieuse, assez basique. Murs blanc, sol blanc. Les meubles sont en bois, comme la table centrale qui est assez vieille. Un petit canapé se trouve d’un côté, avec sur le sol près de lui, un tourne disque encore fonctionnel ainsi qu’une boîte de disques vinyles sur sa droite. Une pièce simple et agréable pour le jeu dans lequel elle se trouve. Un couloir dans le fond de la salle de séjour mène aux chambres, deux plus précisément. Tu lâches la main de l’homme une fois la porte fermée derrière toi.
« Fais comme chez toi, la porte est ouverte si jamais tu veux partir. Tu trouveras de quoi soigner ta main dans un tiroir de la cuisine. »
Sur cette phrase, tu montres de ton doigt une petite cuisine équipée du strict minimum. Il trouvera surement tout seul, de toute manière. Tu lui souris du même sourire enfantin et innocent, puis pars vers le couloir menant aux chambres, tu prends ensuite une porte sur la droite, menant à la salle de bain. Une fois dans la salle d’eau tu fermes la porte derrière toi, et compte bien rester dans cette pièce jusqu’à ce que ton frêle corps ne montre plus aucune trace de poussière et de sang, et surtout tu seras enfin débarrassée de ces foutues larmes qui te bouffes les yeux. [La suite aux habitations ? :3 ou alors Xerxès préfère se barrer x) ] | |
| | | Xerxès Everdeen
Messages : 53 Date d'inscription : 01/04/2012 Localisation : Dans le Jeu... A y foutrre la merde.
| Sujet: Re: Pire que le Diable [Pv Lucia ~][Terminé] Lun 9 Avr - 20:31 | |
| Alors aux habitations :) Je te fais ça le plus tôt possible. | |
| | | Lucia Alessandrini Admin ♪
Messages : 56 Date d'inscription : 31/03/2012 Age : 27 Localisation : Au pays des Bisounours ♥
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| Sujet: Re: Pire que le Diable [Pv Lucia ~][Terminé] Lun 9 Avr - 21:26 | |
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| Sujet: Re: Pire que le Diable [Pv Lucia ~][Terminé] | |
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| | | | Pire que le Diable [Pv Lucia ~][Terminé] | |
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