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 Suspendu dans le vide [Libre]

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Shaïa'Na
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Shaïa'Na


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MessageSujet: Suspendu dans le vide [Libre]   Suspendu dans le vide [Libre] EmptyDim 8 Avr - 13:25

Il fait nuit noire. L’air est frais, cette fois ci. Mais je m'en contrefiche. Ma marche est assurée, et j’avance sans crainte. Je sais où je vais. Vers le Manoir. Lieu maudit, où le vent qui parvient à s’insinuer dans le bâtiment semble hurler, tel un démon tourmenté, prisonnier de ses chaînes invisibles. Je l’aperçois déjà, au loin, avec cette lampe qui est toujours allumée et qui lui donne un aspect encore plus effrayant. Déjà l’appréhension me gagne. Les branches des arbres du bois semblent tendre leurs griffes vers moi comme pour m’attraper et m’entrainer au fin fond d’une forêt obscure où plus jamais je ne reverrais le soleil se lever. Lorsque je lève les yeux vers les feuillages de ténèbres, j’ai l’impression d’apercevoir des visages moqueurs et sadiques. C’est réellement effrayant pour moi, jeune fille de 16 ans à peine. Pourtant, ne devrais-je pas y être habitué ? C’est ici que j’allais chercher la plupart des capsules que je parvenais à récupérer, lorsque j’étais encore une simple participante. J’y suis venu plusieurs fois...et pourtant... La peur me gagne comme la toute première fois. Je me sens si frêle et fragile ici, dans ce lieu qui me pousse à faire demi tour...Mais pourtant je continue a avancer. Je suis masochiste, il faut croire. Je coure moi-même à ma perte, je coure me jeter dans la gueule du grand méchant loup, dans la gueule d’une maison hantée par des fantômes invisibles... A croire que la folie des joueurs a fini par me gagner, moi aussi. Cette simple pensée m’arrache un sourire ironique. Ce n’est pas la folie des joueurs qui m’a gagnée, c’est la folie du Jeu, tout simplement...

Finalement les arbres deviennent épars, et la maison se dresse dans toute son imposante présence devant moi, dans sa splendeur spectrale. Je m’arrête un instant. Dans cette nuit d’encre, elle parait encore plus massive, encore plus effrayante. Et je me souviens alors d’une chose, que j’avais oublié mais est pourtant capitale... Même si je n’ai pas de collier, qu’il est interdit de me tuer, je peux tout de même mourir dans un accident... Cette maison m’es tout aussi hostile qu’a n’importe quel joueur ou joueuse... Faire demi-tour ? Je tourne la tête et observe un instant le bois qui semble ricaner de mon appréhension. Non, hors de question. Je reporte mon attention sur le manoir. Entrer ? Hum, je n’ai aucune envie. Rester planté ici comme un panneau indicateur ? Je suis Guide, mais tout de même ! Je soupire. Un dilemme. Oui, un véritable dilemme. Mais finalement, je n’ai pas le choix, je suis venue jusqu’ici pour entrer dans le manoir, cela serait tout à fait lâche et stupide de me stopper ici et d’attendre. Je me décide donc de pénétrer dans ce manoir. Je m’avance donc vers la porte et la pousse à peine. Elle s’ouvre d’elle-même. Je pénètre dans ce bâtiment. Il fait sombre à l’intérieur, bien plus qu’a l’extérieur. Je plisse les yeux pour discerner quelque chose. Mais e ne parviens qu’a distinguer les formes sombres des meubles, certains étant éventrés sur le sol, comme s’il y avait eu une bagarre dedans... Chose très fortement possible. Mais je me sens mal dans cette grande bâtisse. Je me sens comme observé. Je marche parmi les décombres de cet ancien salon qui fut autrefois je pense très beau, très luxueux. Je bute contre quelque chose et m’étale lamentablement sur le sol. Je pousse un juron qui, je pense, pourrait être marqué dans le Guinness des records vu sa longueur. Et je me relève. Une idée me traverse l’esprit. La lumière ! Tout serait plus simple avec la lumière !...Je m’avance tant bien que mal vers un mur, et le tâtonne à le recherche d’un interrupteur. Finalement j’en trouve un, l’actionne et...Rien. Il ne se passe rien. Je grommèle des mots qui pourrait être à première vu inintelligibles mais qui sont dans mon patois natal des mots tout à fait...Enfin, loin d’être poli et corrects. Nouveau soupire –oui, je soupire beaucoup- et je poursuis ma route. Je débouche finalement sur un escalier qui amène jusqu’à l’étage. Avec prudence je le gravis, évitant les marches absentes qui pourraient faire un bon piège. Et finalement, je parviens à l’étage. Il y a une petite mezzanine, tout à fait charmante. Je m’en approche avec prudence et, ce qui devait arriver arriva ; je passe à travers le planché. Mon cri résonne, déchirant l’obscurité et le silence, résonnant tel le tonnerre un jour d’orage. Je me retiens in extremis au bord du trou que j’ai créé. J’aurais dû m’en doutais. Le bois est pourri. Et les termites ont du passé par là. Il était évident que j’allais tomber, à un moment où a un autre. Je ferme les yeux. Autour de moi je discerne avec mal le meuble. Je ne sais pas comment me sortir de cette galère. Sauter ? Oui, bien sûr, et prendre le risque de percuter une chaise ou une tablez mal placé et de m’ouvrir la cuisse ou de me casser une jambe ? C’est évident que j’en ai très envie, voyons... Soudain, je sens quelque chose me frôler les doigts. Je ne sais pas ce que c’est. J’ouvre immédiatement les yeux et pousse un cri, en retirant vivement ma main en question. Mais qu’est ce que c’était que cette horreur qui m’a frôlé la main ?...Je la repositionne sur le bord du parquet encore solide qui me retient. J’ai mal. Les lattes brisées s’enfoncent dans la paume de ma main. Un rire inhumain semble retentit, loin dans les confins du manoir. Un rire qui m’est destiné. Je respire profondément. Oui, j’ai peur, mon cœur même tremble, mais je ne le montre pas. Je suis apeurée, j’ai envie de pleurer mais je ne dois pas. Ne pas montrer ma peur, c’est l’une des mes règles premières. J’ai mal. J’ai peur. Je suis suspendu dans le vide, dans une maison hanté. Quelque chose me frôle la jambe en bas. Je hurle. C’est pas que j’en ai marre mais, un peu en fait. Je donne un coup de pied dans le vide, exprimant avec plus de facilité ce que je pense au plus profond de moi :

« MAIS BARRE TOI ! BARRE-TOI JTAI DIT ! »


Oui, je suis la politesse et la courtoisie incarnée.
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Xerxès Everdeen

Xerxès Everdeen


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Localisation : Dans le Jeu... A y foutrre la merde.

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MessageSujet: Re: Suspendu dans le vide [Libre]   Suspendu dans le vide [Libre] EmptyDim 8 Avr - 19:57

- Bridget?!

La prudence n'est pas une qualité que Xerxès possède. Du moins, pas encore. Pas lorsqu'il est environ minuit le soir, dans une ville plus que meurtrière où tous les malheurs du monde pouvaient vous tomber dessus à tous moments. Il se promenait, parce qu'il n'arrivait pas à trouver le sommeil. Cela faisait quelques jours qu'il était là, et il n'avait pas vu la moindre trace de sa cadette. Au détour d'un chemin qu'il avait d'abord cru vide, il avait vu une silhouette féminine et aux cheveux foncés s'enfoncer dans un sentier dans un petit boisé inquiétant. Son coeur avait bondit dans sa poitrine et il s'était élancer à sa poursuite, retenant toutefois ses cris : pas question d'attirer qui que se soit d'autre ici.

Devant le bois, il s'était immobilisé. Au fond, une lueur faible et dansante semblait être là où se dirigeait la silhouette qui était presque arrivé au bout. Il hésita un moment et se remit à marcher, plus lentement cette fois. Le moindre craquement le faisait sursauter et le croassement d'un corbeau faillit lui donner une crise cardiaque. La noirceur qui se refermait sur lui semblait l'opresser comme un étau et il pressa le pas, la jeune fille ayant disparu à l'intérieur de ce qui semblait être un Manoir. Si le boisé qui l'entourait était aussi sinistre, Xerxès ne voulait même pas voir l'état du manoir... Mais c'était trop tard. Pas question de faire demi tour et de rester une minute de plus dans ce bois. Il se sentait de nouveau observer, mais cette sensation était coutumière depuis le début. La lune qui était pleine et pourtant visible quelques minute auparavant était maintenant introuvable, comme cachée volontairement par les griffes des arbres. Le jeune homme frissonna et fut soulager en entrant dans la lueur un peu plus rassurante du réverbère devant le manoir. Son soulagement fut de courte durée.

C'était pire qu'il le pensait. C'était plus lugubre que lugubre, plus effrayant que tout ce qu'il avait vu jusqu'à présent. Mais il était nouveau, il n'avait pas tout vu. Mais il demandait à voir s'il y avait pire endroit que celui-ci. Non, finalement, il ne demandait pas vraiment à voir si une telle chose existait. C'était quoi ça?! Il y avait quelqu'un à une fenêtre, il y avait un instant, non? Xerxès hésita finalement à suivre la fille. Et si il se trompait? Et s'il tombait droit dans un piège? Mais... et si c'était elle?

Un cri déchirant suffit à le décider. Il poussa à son tour la porte du manoir, qui n'opposa aucune résistance et il traversa les pièces aussi rapidement que possible, tout en regardant où il mettait les pieds. Il avait trop fait d'erreur en ne faisant pas attention où il allait. L'insouciance n'avait plus sa place dans ce Jeu. Un salon, des escaliers...C'était pas des jambes qui pendaient du plafond? Ça devait être celles de la fille qui avait crier! Le jeune homme tenta de les attraper afin de l'aider, car il voyait bien qu'elle était en mauvaise posture. À peine l'avait-il effrôler qu'il reçu un violent coup de pied au visage.


« MAIS BARRE TOI ! BARRE-TOI JTAI DIT ! »

- P'tain!! Je veux juste t'aider!! Calm down!

Il se tint le nez entre les doigts, qu'il sentait battre sous ses doigts. Pourquoi fallait-il toujours qu'il reçoive des coups lorsqu'il faisait enfin quelque chose de bien. Au moins, une chose était sûr, ce n'était pas sa soeur. Ce n'était pas sa voix. En plus d'être agacé et irrité, sa déception face à cette découverte l'emplie aussi de désarroie et de peur. Et s'il ne la retrouva jamais? Mais il ne devait pas penser à ça. S'il le faisait et se laissait aller au découragement, il ne s'en relèverais jamais et allais se faire tuer bêtement par manque d'instinct de survie. Il se fit furtivement penser à l'Italienne dans la Cathédrale, mais il chassa l'image de sa tête. Il releva son regard vert vers les jambes frêles de la jeune fille qui semblait croire qu'il était un monstre, vu sa réaction excessive. Il soupira et tâta son nez. Au moins, il n'était pas cassé.

- Alors? Tu veux que je t'aide, ou non?, demanda-t-il, las.

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